Le roi Charles III et son épouse, la reine Camilla, ont quitté samedi les îles Samoa, au terme d’un périple marathon de 11 jours dans le Pacifique marqué notamment par un appel du Commonwealth au Royaume-Uni pour qu’il répare son passé colonial.
Ce contenu a été publié sur
26 octobre 2024 – 03:57
(Keystone-ATS) A l’issue de son sommet houleux qui s’est achevé samedi, le Commonwealth a annoncé la nomination de la ministre ghanéenne des Affaires étrangères, Shirley Ayorkor Botchwey, comme nouvelle secrétaire générale.
Lors de ce déplacement, son premier grand déplacement à l’étranger depuis l’annonce de son cancer en début d’année, Charles III, 75 ans, a participé à plus de 30 événements.
Le couple royal a visité Sydney, Canberra et Apia, la capitale des Samoa.
Premier sommet du Commonwealth
Charles assiste à son premier sommet des dirigeants des 56 États membres du Commonwealth, avec pour objectif de faire entrer dans la modernité cette organisation héritée de l’Empire britannique.
Mais les discussions sur la lutte contre le changement climatique ont été éclipsées par l’histoire.
De nombreux pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique souhaitent que la Grande-Bretagne et d’autres puissances européennes versent une compensation financière pour l’esclavage ou au moins fassent amende honorable sur le plan politique.
La famille royale britannique, qui a profité de la traite négrière pendant des siècles, a été appelée à présenter ses excuses.
Mais le monarque s’est abstenu de le faire vendredi, demandant aux participants au sommet de « rejeter le langage de la division ».
« Je comprends, en écoutant les gens du Commonwealth, que les aspects les plus douloureux de notre passé continuent de résonner », a-t-il déclaré.
« Aucun de nous ne peut changer le passé. Mais nous pouvons nous engager de tout notre cœur à en tirer des leçons et à trouver des moyens créatifs de corriger les inégalités qui persistent. »
Le Commonwealth était à l’origine composé d’anciennes colonies britanniques, mais s’est ensuite élargi avec des pays comme le Togo et le Gabon, deux anciennes colonies françaises.
Related News :