Publié le 22 janvier 2025 à 19h05 / Modifié le 22 janvier 2025 à 20h05
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« Le véritable point d’interrogation, c’est la Syrie. » Quelques heures après ce commentaire du secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres, qui mettait en lumière l’immense question de l’avenir démocratique d’une ancienne dictature impitoyable libérée par un mouvement islamiste, le ministre syrien des Affaires étrangères en personne a tenté d’apporter quelques réponses.
Interrogé par Tony Blair qui, un instant, frôlait la condescendance face à ses réponses et lui proposait de s’exprimer en arabe avant de découvrir qu’il s’exprimait très bien en anglais, Assaad Hassan Al Shibani s’est livré à un exercice de communication d’une demi-heure au Forum économique mondial de Davos. Il se savait attendu sur les questions de droits des femmes, de minorités, de respect de la démocratie. Antonio Guterres n’a-t-il pas souligné le matin même que « le nouveau gouvernement syrien a des habitudes qui soulèvent beaucoup de questions – il y a des signes de tolérance et d’ouverture, mais voyons comment cela va se traduire » ?
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