Elle a vécu l’horreur pendant 471 jours. Tout comme pour Doron Steinbrecher et Emily Damari, le calvaire de l’Israélienne Romi Gonen, kidnappée sur le lieu du festival de musique Tribe of Nova le 7 octobre 2023, a pris fin ce dimanche. «Je voulais prendre le temps de remercier le peuple d’Israël, ma famille et mes amis», a-t-elle déclaré ce mardi dans un message Instagram relayé par la presse israélienne. « Il y a une vie après la mort », a-t-elle également écrit.
“Les prières et la force que vous nous avez envoyées nous ont accompagnés tout au long du chemin et nous ont aidés à croire que ce cauchemar finira par prendre fin”, a ajouté l’ancien otage, selon une traduction de l’hébreu par le média israélien Ynetnews.
« Il faudra plus de temps pour digérer cette situation et je vous remercie tous. Nous ne devons pas oublier qu’il y a 94 autres otages à Gaza qui meurent pour que nous les sauvions. Le peuple d’Israël vit et, avec l’aide de Dieu, nous continuerons à recevoir de bonnes nouvelles dans les semaines à venir », a-t-elle ajouté.
«Ma sœur est la reine du monde. Elle l’a fait, nous l’avons fait, elle est rentrée vivante”, a répondu sa sœur Yarden en repartageant le post de l’ex-otage.
-Des images vidéo des retrouvailles émouvantes de la jeune femme avec sa mère ont été diffusées par le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu et tournaient en boucle ce lundi à la télévision israélienne.
Dans l’une des vidéos, on peut entendre Romi Gonen, 23 ans, dire à son père au téléphone « Je suis revenue vivante », tandis qu’Emily Damari, 28 ans, crie « J’ai survécu » en levant la main en signe. de victoire. Dans une autre vidéo, on peut voir Doron Steinbrecher, sanglotant dans les bras de sa mère, qui lui murmure : “Je suis là, je suis là.”
Les trois otages du Hamas ont été libérés en échange d’environ 90 prisonniers palestiniens dans la première partie de l’accord de cessez-le-feu, entré en vigueur ce dimanche. Au total, 33 otages israéliens, dont 31 capturés lors de l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, doivent être libérés au cours d’une première trêve de 42 jours, en échange d’environ 1.900 Palestiniens détenus par Israël.
