« La situation est grave »… L’inquiétude du Premier ministre danois après sa conversation avec le président élu des États-Unis

« La situation est grave »… L’inquiétude du Premier ministre danois après sa conversation avec le président élu des États-Unis
« La situation est grave »… L’inquiétude du Premier ministre danois après sa conversation avec le président élu des États-Unis

Donald Trump veut imposer des droits de douane colossaux pour forcer le Groenland à devenir américain.

Mette Frederiksen, Première ministre du Danemark, et Donald Trump, président élu des Etats-Unis, se sont entretenus ce mercredi au téléphone pendant 45 minutes au sujet du Groenland, que convoite le futur locataire de la Maison Blanche. « Une simple conversation », selon le Premier ministre, ce jeudi lors d’un point presse.

Le visage sérieux, Mette Frederiksen a confirmé que Donald Trump n’avait pas retiré sa menace de droits de douane punitifs sur les produits danois pour forcer le Groenland à devenir américain.

Bénéficiant d’un emplacement stratégique, le Groenland possède également de vastes réserves minérales et pétrolières inexploitées. Il est l’objet de toutes les convoitises de Donald Trump qui avait déjà proposé de le racheter en 2019, à la fin de son premier mandat.

Au Premier ministre danois, Trump « a laissé entendre que, malheureusement, une situation pourrait survenir dans laquelle nous travaillerions moins ensemble qu’aujourd’hui, dans le domaine économique. Ce n’est pas du tout quelque chose que nous recommandons à qui que ce soit. “La situation est grave”, a-t-elle déclaré.

“Nous ne voulons pas avoir de conflit avec les Américains dans le domaine commercial”, a déclaré Mette Frederiksen.

Interrogée par un journaliste, la Première ministre a assuré que cette conversation avec Donald Trump ne lui permettait pas de « dévaloriser le sérieux » des déclarations du président américain qui sera investi ce lundi 20 janvier.

Lors d’une conférence de presse le 7 janvier, Trump n’a pas exclu l’idée de recourir à la coercition militaire ou économique à l’égard du canal de Panama ainsi qu’au Groenland. “Non, je ne peux rien promettre sur ces deux-là, mais je peux dire ceci : nous en avons besoin pour notre sécurité économique.”

Il y a quelques jours, le Premier ministre du Groenland indiquait que c’était aux habitants du territoire de décider de leur avenir.


Monde

 
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