malgré une situation complexe, le président se veut rassurant

malgré une situation complexe, le président se veut rassurant
malgré une situation complexe, le président se veut rassurant

Par

Manon Haddouche

Publié le

17 janvier 2025 à 8h38

Après les fêtes de fin d’année, 2025 a bel et bien commencé. Une période de reprise pour beaucoup, synonyme de bons vœux pour les temps à venir. Ce mardi 14 janvier, c’était au tour du président du Conseil départemental de l’Hérault, Kléber Mesquidapour présenter le sien à la presse. L’occasion de souhaiter à chacun de “garder le moral, l’optimisme et de se rappeler qu’on va avancer”. Après cette touche d’espoir invitant au positivisme, philosophie que le président dit appliquer, la rencontre a été l’occasion de présenter plusieurs points. On parlait de actions en cours (notamment les projets, maintenus malgré la situation financière) et ceux qui ont réussi.

Coupes budgétaires

Cette année, pas de cérémonie pour la population en personne (pour des raisons de restrictions budgétaires) mais une vidéo, postée sur YouTube, où la tendance est aussi à « l’espoir et l’ambition ». Il le faudra sûrement… Et pour cause. Ce mardi 14 janvier, c’est avec le question sur ton budget que Kléber Mesquida a ouvert son discours. Et pour cause, le Département termine l’année en déficit, pour la première fois. Elle se retrouve, comme 29 autres communautés départementales, confrontée à défis financiers de plus en plus lourd. En 2024, les comptes du département de l’Hérault affichent un solde de 103 millions d’euros par rapport au budget voté en début d’année. La faute à une prévision surestimée des dotations de l’État (via la TVA nationale) en raison d’une baisse de la consommation et d’une croissance qui tire la langue : « Quand nous avons reçu cette notification de l’État en octobre, nous savions qu’il faudrait ralentir. Nous découpons avec des ciseaux, des cisailles, des tronçonneuses », ajoute-t-il. UN ajustement qui peut être douloureux. « Quand on doit supprimer un certain nombre d’actions, ça peut faire mal. Dans nos missions nous nous concentrons principalement sur solidarité territoriale et solidarité avec les personnes. Donc tout ce que nous ne pouvons pas faire a un impact direct sur cette sphère humaine.

Quant à la question de transferts de charges de l’EtatKléber Mesquida a réagi en écrivant aux élus et en leur envoyant un tableau clair, afin de les dénoncer. « Il me paraît anormal qu’une mission de l’Etat soit assumée et financée par le Département », déplore le président qui ne conteste cependant pas le fond. Pour lui, il est normal de revaloriser le RSA ou le SMIC au prorata du coût de la vie. Cependant, ce dernier a pris un exemple précis pour expliquer où se situe le problème. « Nous avons été prévenus en avril que le RSA allait augmenter, avec effet rétroactif au 1er janvier. Pour nous, cela représente un impact de 7 millions d’euros. Et en additionnant toutes ces décisions, la facture est salée. « L’État nous facture 13 millions d’euros supplémentaires », précise-t-il.

Même s’il a fallu « élaguer », notamment en réduisant les subventions aux mairies et autres associations, les effectifs resteront en place. Le président a assuré queaucun emploi ne serait supprimé. La solution ? Ne remplacez pas les départs à la retraite. Quant à ses prérogatives, elles ne seront pas non plus impactées par les coupes nécessaires et les décisions qui auront été prises.

À suivre:

Nous reviendrons sur le sujet plus en détail très prochainement, dans une interview qui sera publiée mardi 28 janvier.

Vidéos : actuellement sur Actu

Plusieurs avancées notables

Au-delà du budget, Kléber Mesquida a su présenter les nombreuses réalisations qui ont vu le jour. C’est notamment le cas duaccès au Très Haut Débit pour 286 communes de l’Hérault, le projet est aujourd’hui dans une phase quasi finale. Toujours sur le thème de la connectivité, sur route cette fois, le PRIVILÈGE sera complètement terminé d’ici un an et demi, deux maximum. Du côté de Béziersle périphérique est également en phase de finition. A terme, l’objectif est de disposer d’une ceinture de contournement côtière sécurisée. Et en parlant de sécurité, pompiers du SDIS Hérault auront droit à leur nouveau centre de formation. Un bâtiment unique en qui s’étend sur 32 hectares, situé à Gignac, et qui sera financé à terme par l’accueil de pompiers d’autres services départementaux d’incendie et de secours.

Du côté de l’éducation, le Ministère sera sorti de terre en moins de cinq ans, trois nouveaux collèges : celui de Port Marianne, qui accueille les étudiants depuis la rentrée 2022, et ceux de Juvignac et Maraussan, qui ouvriront leurs portes en 2025 et 2026. Nouveauté dans le paysage touristique : le conchylitourlancé l’été dernier, est en phase de finalisation. Tout comme son « cousin de terroir », le wine tour, il permet de découvrir le métier, les techniques utilisées et même toutes les déclinaisons possibles autour des huîtres et des moules. Toujours dans cette démarche d’attractivité, le projet Terre d’Hérault Geoparkest actuellement en cours de certification par l’UNESCO, dont les experts sont attendus en juillet 2025. La décision finale sera prise début 2026.

Projets en attente :

  • Les Jardins Méditerranéens, à Bayssan, ne verront finalement le jour que lorsque les ressources le permettront.
  • La retenue d’eau hivernale des Coulobres ne verra pas le jour, suite au mécontentement des riverains. L’ensemble du projet est toujours d’actualité aujourd’hui.

Suivez toute l’actualité de vos villes et médias préférés en vous abonnant à Mon Actu.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Le 4ème film live-action Kingdom arrive sur Netflix, le 14 janvier 2025
NEXT Faits saillants de l’épisode 1857 d’ADN + résumé détaillé