Les journaux ont largement exploité le nouveau rapport du groupe d’experts des Nations Unies. Le dépliant, le bihebdomadaire Hurricane titre « 4 000 soldats rwandais sur le territoire congolais, Kagame encore démasqué « . Le rapport est accablant, note le tabloïd. Chaque unité du mouvement terroriste qui sème la désolation dans l’est du pays opère sous les ordres de RDF. ” Sans leur soutien stratégique et logistique, l’expansion du M23 aurait été impossible », précise l’enquête. En octobre 2024, l’avancée rapide de cette force négative vers Walikale marque un tournant décisif dans les affrontements. Cette progression aurait été facilitée par des armes avancées, fournies par l’armée rwandaise. Des campagnes de recrutement intensives ont eu lieu dans les territoires conquis.
« Thomas Lubanga enfile son costume de Seigneur de Guerre »
On le retrouve à la Une du trihebdomadaire AfriqueActualités.
Ancien chef de guerre devenu le premier condamné de l’histoire de la Cour pénale internationale en 2012, rappelle le journal : Thomas Lubangaexigé par son caractère guerrier, reprend les armes contre Kinshasa. Selon ces experts des Nations Unies, Lubanga, reconnu coupable de crimes de guerre et d’enrôlement d’enfants, est désormais à la tête d’un groupe armé, baptisé Zaïre-ADCVI, actif en Ituri, son territoire de prédilection. “ Ce groupe armédisent les experts, collabore avec le Rebelles du M23 ». « Thomas Lubangails continuent, lui-même a facilité l’alliance entre le Zaïre/Adcvi et le M23, non sans jouer un « rôle clé dans la mobilisation, le recrutement et l’entraînement des combattants en Ituri » ».
Le premier condamné de la CPI est ainsi devenu un maillon important du système des rebelles du M23 et de leur allié de l’Alliance du fleuve Congo -AFC- et réside à Kampala depuis juillet dernier.
« Les Congolais exigent des actions, pas de simples condamnations »
Titre quotidien Infos27.
Malgré une cascade de condamnations de ÉTATS-UNISde laUnion européenne et leAngola après la prise de Masisi-Centre par le M23, soutenu par le Rwandaces déclarations fermes mais non suivies d’actions concrètes suscitent une frustration croissante parmi les Congolais. ” Désillusionné par des décennies d’inaction internationaleécrit Infos27, les Congolais se rendent compte que la défense de leur souveraineté ne peut compter que sur leur propre mobilisation ».
Au quotidien La référence ne suit plus : Pour le Congolais moyen, « ces communiqués de condamnation ne sont ni plus ni moins que de la poudre de perlimpinpin pour nous endormir. Pendant ce temps, les FARDC ont juré de ne plus croiser les armes, elles ont lancé une contre-offensive à Masisi et récupéré certains villages. ».
Polémique autour de la condamnation à mort du « Kuluna »
A retrouver au quotidien Le phare.
Le moratoire sur la peine de mort est levé en RDCnous le savons. Les autorités judiciaires et les décideurs politiques ne cessent de nous le rappeler. Que dire de cette sanction pénale prononcée par les cours et tribunaux civils et militaires contre les malfaiteurs, malfaiteurs et autres voleurs de grands chemins, qui continuent de causer des insomnies à Kinshasa et aux autres habitants des grandes villes congolaises ? Pour de nombreux compatriotes, même si l’on n’assiste pas aux exécutions de personnes marginalisées, le fait qu’elles soient éloignées de leur milieu de vie suffit à rassurer qu’on ne les reverra plus dans leurs anciens fiefs.