Retour sur la carrière politique de Justin Trudeau en quelques dates clés

Justin Trudeau a annoncé le 6 janvier qu’il quitterait ses fonctions de premier ministre et chef du Parti libéral du Canada, après neuf ans à la tête du pays et près de 13 ans à la tête de son parti. Retour sur son parcours politique en quelques dates clés.

Justin Trudeau est entré à la Chambre des communes en 2008 comme député de la circonscription de Papineau, à Montréal. Il a ensuite créé la surprise en battant la députée bloquiste Vivian Barbot par moins de 3 % des voix.

Le député libéral nouvellement élu, Justin Trudeau, arrive victorieux avec son épouse Sophie Grégoire après avoir remporté la circonscription de Papineau à Montréal, le mardi 14 octobre 2008.

Photo : La Presse Canadienne / Graham Hughes

Il a été réélu en 2011, lors d’élections générales au cours desquelles le Parti libéral a subi la pire défaite de son histoire contre les conservateurs de Stephen Harper et a perdu son statut d’opposition officielle au profit du Nouveau Parti démocratique (NPD).

À peine deux ans plus tard, Justin Trudeau devenait chef du Parti libéral, promettant de ramener l’unité et de rallier les jeunes autour de sa candidature.

Peu importe que vous soyez un libéral chrétien, un libéral de Turner, un libéral de Martin ou tout autre type de libéral. L’ère des clans au sein des libéraux prend fin ce soira-t-il déclaré.

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Justin Trudeau prononce son discours de victoire à la direction du Parti libéral fédéral à Ottawa, le dimanche 14 avril 2013.

Photo : La Presse Canadienne / Sean Kilpatrick

En août 2015, Stephen Harper a lancé la plus longue campagne de l’histoire du Canada, qui a duré 78 jours. Fort du regain de vitalité insufflé à son parti, Justin Trudeau s’est présenté avec une promesse ambitieuse : celle d’ajouter 60 milliards de dollars d’investissements sur 10 ans dans les infrastructures, au prix de trois années de déficits.

Le chef libéral a réussi son pari : le 19 octobre 2015, il devient, à 43 ans, le 23e Premier ministre du Canada, sur les traces de son père, Pierre Elliott Trudeau, qui avait passé plus de 15 ans au pouvoir.

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Pierre Elliott Trudeau est accueilli par un officier de la GRC alors qu’il transporte son fils Justin à Rideau Hall en 1973 pour assister à une réception en plein air pour les chefs d’État du Commonwealth en visite à Ottawa.

Photo : La Presse Canadienne / Peter Bregg

En octobre 2018, son gouvernement majoritaire a tenu l’une de ses promesses phares en légalisant la consommation de cannabis à des fins récréatives. Le Canada est alors devenu le premier pays du G7 à le faire. Sa promesse de réformer le système électoral a cependant été abandonnée. (Nouvelle fenêtre).

En annonçant sa démission lundi, Justin Trudeau a admis que cet abandon est l’un de ses plus grands regrets. Je continue de penser que si notre système électoral avait été modifié pour avoir un premier, un deuxième, un troisième choix, les partis auraient passé plus de temps à examiner les choses qu’ils ont en commun plutôt que de constater une polarisation, mais je ne pouvais pas changer unilatéralement notre méthode de vote. dans ce paysdit-il.

Son premier mandat a aussi été marqué par l’arrivée de 40 000 migrants fuyant la crise en Syrie et par la première élection de Donald Trump, avec qui il entretenait des relations tumultueuses.

Justin Trudeau regarde la main tendue de Donald Trump dans le bureau ovale.

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Le premier ministre Justin Trudeau a rencontré le président américain Donald Trump dans le bureau ovale de la Maison Blanche à Washington, DC, le lundi 13 février 2017.

Photo : La Presse Canadienne / Sean Kilpatrick

Il a été reconduit à la tête d’un gouvernement minoritaire en 2019, après avoir été notamment éclaboussé par la réapparition d’une photo de lui déguisé, le visage peint en noir, datant de 2001.

Ce deuxième mandat a été marqué par la pandémie de COVID-19. Le gouvernement Trudeau a alors déployé d’importantes mesures d’aide financière, dont la Prestation canadienne d’urgence (PCU).

Premier ministre Justin Trudeau

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Le premier ministre Justin Trudeau lors de sa conférence de presse quotidienne sur la COVID-19, devant sa résidence Rideau Cottage à Ottawa, le samedi 28 mars 2020. (Photo d’archives)

Photo : La Presse Canadienne / Justin Tang

Souhaitant laisser les électeurs décider de la voie à suivre pour sortir de la crise, Justin Trudeau a convoqué des élections en 2021 à la fin de l’été – et au milieu du 4e vague de la pandémie. Des élections qui se sont soldées par le statu quo et sa réélection à la tête d’un gouvernement minoritaire.

En mars 2022, M. Trudeau a conclu avec le chef de NPDJagmeet Singh, un accord de soutien pour permettre aux libéraux de rester au pouvoir jusqu’en 2025. En septembre 2024, M. Singh décide de prendre ses distances avec le gouvernement libéral en mettant fin à cet accord.

Justin Trudeau, ému, en point de presse.

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Justin Trudeau a annoncé lundi 6 janvier qu’il quitterait ses fonctions de chef du Parti libéral du Canada et de premier ministre une fois qu’une personne aura été choisie pour lui succéder.

Photo : La Presse Canadienne / Sean Kilpatrick

2024 fut finalement l’année de la perte d’élan pour son gouvernement. Justin Trudeau a perdu des bastions libéraux lors des élections partielles de l’été. Son gouvernement minoritaire ne tenait qu’à un fil : son accord avec le NPDque le leader Jagmeet Singh a déchiré en septembre.

D’abord anonymes, puis de plus en plus affirmées, les voix libérales appelant à la démission de Justin Trudeau se sont fait encore plus fortes lors de la dernière session parlementaire. Malgré tout, il a tenu bon.

Mais c’est la crise déclenchée par la démission retentissante de sa vice-première ministre et ministre des Finances, Chrystia Freeland, qui a porté le coup final à M. Trudeau.

Le chef libéral s’est tenu à l’écart des caméras et a profité du temps des Fêtes pour méditer sur son avenir politique. Il a finalement décidé de déposer les armes, une fois qu’un successeur lui aura été trouvé.

Avant de se lancer officiellement en politique, Justin Trudeau a travaillé comme enseignant dans une école privée de Vancouver. Il s’est impliqué notamment en tant que président du groupe de travail sur la jeunesse de la Commission pour le renouveau de API.

De 2002 à 2006, Justin Trudeau a également présidé le conseil d’administration du programme de bénévolat jeunesse Katimavik. Profitant de son image publique et de son nom, M. Trudeau s’est investi dans la promotion de plusieurs causes, notamment concernant la jeunesse et l’environnement.

 
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