Quelles sont les meilleures pratiques pour faire face aux lémuriens affamés depuis le passage du cyclone Chido ?

Quelles sont les meilleures pratiques pour faire face aux lémuriens affamés depuis le passage du cyclone Chido ?
Quelles sont les meilleures pratiques pour faire face aux lémuriens affamés depuis le passage du cyclone Chido ?

Le cyclone Chido a dévasté les milieux naturels à Mayotte. Signe de cette biodiversité désorientée : de plus en plus de lémuriens s’approchent des habitations en quête de nourriture. Pour les aider, il y a cependant des règles à respecter.

Sur les réseaux sociaux, les images de lémuriens visitant les terrasses ou les habitations en quête de nourriture se multiplient. C’est l’une des conséquences du passage du cyclone Chido, qui a dévasté des espaces naturels et abattu des arbres fruitiers. Malgré ce changement de comportement, les lémuriens restent des animaux sauvages, et certaines règles doivent être respectées lorsqu’on s’en approche.

Tout contact physique doit être évité ; les lémuriens peuvent mordre s’ils se sentent menacés.», explique Latufa Msa, le directeur de la fédération mahoraise des associations environnementales. “Vous ne devez pas les nourrir à la main, cela peut les rendre moins craintifs, ce qui peut les mettre en danger face à des personnes mal intentionnées.Elle recommande également d’éviter les mouvements brusques et les lumières vives, comme les flashs photo, afin de ne pas les effrayer.

Si vous souhaitez les nourrir, mieux vaut leur proposer “dFruits mûrs et légumes frais en petite quantité et occasionnellement.« Si l’on ressent le besoin de les aider, le risque est de créer une dépendance à l’égard de l’être humain. »Il faut éviter autant que possible de leur donner de la nourriture gratuite.», ajoute le directeur de la FMAE.

Dans un communiqué, la fédération des associations appelle également à une vigilance accrue sur les routes pour éviter d’écraser les lémuriens. La FMAE demande plus généralement à chacun d’agir pour préserver l’environnement : éviter de stocker les déchets qui pourraient être entraînés par la pluie dans la lagune et surtout ne pas les brûler. “En plus de générer des fumées toxiques nocives pour la santé, cette pratique augmente considérablement les risques d’incendie dans un contexte de sécheresse post-cyclonique”, explique la FMAE, qui appelle “à privilégier le compostage des déchets verts”.


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