Aux frontières de l’Afghanistan, ces montagnards qui échappent à la loi islamiste

Aux frontières de l’Afghanistan, ces montagnards qui échappent à la loi islamiste
Aux frontières de l’Afghanistan, ces montagnards qui échappent à la loi islamiste

RAPPORTAGE – Malgré l’oppression des intégristes au pouvoir depuis trois ans, les tensions géopolitiques et la dépendance à l’aide internationale, les habitants de la petite ville d’Ishkashim, loin de la capitale Kaboul, souffrent moins que d’autres de la loi islamiste. Pour l’instant…

A 3 000 mètres d’altitude, le bazar Ishkashim s’étend comme une veine fatiguée, serpentant entre des maisons de pierres grises à flanc de colline rongée par les vents. Les sommets abrupts du massif du Pamir forment un rempart en arrière-plan, derrière un rideau de mûriers jaunis. Des silhouettes féminines et colorées déambulent entre leurs trompes élancées, près d’une grappe de chameaux chocolat du Pamir oriental, qui paissent tranquillement.

Prisés pour leur viande et leur lait, leur nombre a augmenté depuis la fin de la guerre, selon les nomades qui les élèvent. En cause, la disparition des différents points de racket, des milices, des talibans, des militaires de l’ex-République afghane, détaillent-ils. Sur un autre relief gris, une partie de volley bat son plein. Le panorama bucolique évoque une carte postale. Un quotidien sur lequel le joug taliban, au pouvoir depuis trois ans, ne s’est pas encore rétracté. Ou pas à première vue en tout cas.

A proximité d’un magasin…

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