11 morts dont le chef de la police

11 morts dont le chef de la police
11 morts dont le chef de la police

Keystone-SDA

La Défense civile de Gaza a indiqué jeudi qu’au moins 11 personnes, dont le chef de la police du mouvement islamiste Hamas, ont été tuées dans une frappe aérienne israélienne dans le sud du territoire palestinien.

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2 janvier 2025 – 17h09

(Keystone-ATS) La même source a indiqué que deux autres frappes israéliennes plus tard jeudi dans d’autres zones du territoire palestinien ont entraîné la mort de 14 Palestiniens. Des frappes non commentées par Israël.

L’armée israélienne a toutefois confirmé avoir mené une frappe nocturne dans la région de Khan Younes, au sud de la bande de Gaza, affirmant avoir ciblé le chef adjoint de la police, Hussam Shahwan, en raison de son rôle présumé. dans la planification d’attaques contre les troupes israéliennes.

“Onze personnes ont été martyrisées, dont trois enfants et deux femmes, et 15 ont été blessées après le bombardement d’une tente abritant des personnes déplacées dans la zone d’Al-Mawasi, à l’ouest de la ville de Khan Younes, au sud de la bande de Gaza”, » a déclaré la Défense civile dans un communiqué.

Parmi les personnes tuées figuraient le chef de la police Mahmoud Salah et son adjoint, Hussam Shahwan, a déclaré le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.

Philippe Lazzarini, chef de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), a condamné la grève.

“Un nouveau rappel qu’il n’y a pas de zone humanitaire, et encore moins de ‘zone de sécurité'” à Gaza, a-t-il écrit sur le réseau social X.

Le ministère de l’Intérieur de la bande de Gaza, dirigé par le Hamas, a également dénoncé cette frappe.

« Répandre le chaos »

“En commettant cet assassinat, l’occupation continue de semer le chaos dans la bande de Gaza et d’aggraver les souffrances humaines des citoyens”, a-t-il déclaré dans un communiqué, précisant que Salah avait passé 30 ans dans les forces armées. de la police et qu’il avait été nommé pour les diriger il y a six ans.

Le Hamas, pour sa part, a déclaré que cette frappe était une continuation de la « guerre génocidaire menée par Israël contre des civils sans défense ».

Un secouriste de Gaza, Saleem Abou Soubha, a décrit la scène : « Nous nous sommes immédiatement rendus sur place et avons trouvé les blessés gisant sur le sol, pour la plupart des enfants, ainsi que deux femmes martyres. Une dizaine de tentes ont été endommagées et des incendies étaient visibles », a-t-il déclaré.

Mercredi, le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a menacé d’intensifier ses frappes sur Gaza si le Hamas continuait de tirer des roquettes sur Israël.

La reprise des tirs de roquettes depuis Gaza vers le territoire israélien ces derniers jours a causé peu de dégâts. Le nombre de roquettes tirées depuis la bande de Gaza est nettement inférieur à ce qu’il était au début de la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaque sans précédent du Hamas sur le territoire israélien.

Des dizaines de milliers de morts

Ailleurs dans la bande de Gaza, la Défense civile a signalé qu’une frappe sur Jabalia, dans le nord, avait fait au moins 10 morts.

L’armée israélienne, dont les forces mènent depuis début octobre une vaste opération dans le nord de Gaza, n’a pas commenté cette dernière frappe.

Quatre autres personnes sont mortes lors d’un autre raid, selon la Défense civile.

L’attaque du 7 octobre 2023 a fait 1.208 morts, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes et incluant des otages morts ou tués en captivité à Gaza.

Au moins 45.581 personnes ont été tuées dans la campagne militaire israélienne de représailles à Gaza, en majorité des civils, selon un dernier bilan mercredi du ministère de la Santé du Hamas, dont les données sont jugées fiables par l’ONU.

 
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