Dans un message de Noël, Donald Trump menace le Panama, le Canada et le Groenland

A l’inverse, Joe Biden, en tant que président sortant, a choisi des formules classiques pour son « dernier » Noël « en tant que président ».

Publié le 26/12/2024 09:54

Temps de lecture : 1min

Le président élu des États-Unis, Donald Trump, à Phoenix, en Arizona, le 22 décembre 2024. (REBECCA NOBLE / GETTY IMAGES AMÉRIQUE DU NORD / AFP)

Souhaits de Noël très spéciaux de la part du président élu. Sur son réseau social Truth, Donald Trump a multiplié les messages provocateurs, mercredi 25 décembre. A l’inverse, Joe Biden, en tant que candidat sortant, a choisi des formules classiques pour son discours. “dernier” Noël “en tant que président”en souhaitant que le pays continue « rechercher la lumière de la liberté et de l’amour, de la bonté et de la compassion, de la dignité et de la décence. »

Après avoir menacé de reprendre le contrôle du canal de Panama, Donald Trump a réitéré ses accusations d’ingérence chinoise. « Joyeux Noël à tous, y compris aux merveilleux soldats chinois qui exploitent avec amour mais illégalement le canal de Panama ». Il a estimé samedi que les bateaux américains devraient payer moins cher le passage par le canal reliant le Pacifique à l’Atlantique. Et en a profité pour nommer Kevin Marino Cabrera comme prochain ambassadeur au Panama, “un pays qui nous arnaque (…) bien au-delà de leurs rêves les plus fous”.

Autre cible du message de Noël de Donald Trump, le Canada, avec le Premier ministre Justin Trudeau qu’il ne cesse de qualifier de “gouverneur”. « Si le Canada devenait notre 51e État, ses impôts seraient réduits de plus de 60 %, ses entreprises doubleraient immédiatement de taille et ils seraient protégés militairement comme aucun autre pays au . » » a déclaré le milliardaire. Donald Trump a également rappelé ses revendications sur le Groenland, un territoire glacé quatre fois grand comme la qu’il juge stratégique : « Le peuple du Groenland, dont les États-Unis ont besoin pour leur sécurité nationale, veut que les États-Unis soient là, et nous y serons !« .

Monde

 
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