le chef du parti au pouvoir annonce sa démission après la destitution du président

Le président du Parti du pouvoir populaire, Han Dong-hoon, a quitté son poste lundi alors que la Cour constitutionnelle commençait à examiner la validité de la motion de destitution de Yoon Suk-yeol adoptée samedi.

Publié le 16/12/2024 09:21

Mis à jour le 16/12/2024 09:32

- de lecture : 2min

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Le président du parti PPP, Han Dong-hoon, annonce sa démission le 16 décembre 2024 à Séoul (Corée du Sud). (JEON HEON-KYUN/EPA/MAXPPP)

«Je quitte la tête du Parti du pouvoir populaire.» Le président du parti à la tête de la Corée du Sud, Han Dong-hoon, a annoncé sa démission lundi 16 décembre, deux jours après l’adoption au Parlement d’une motion de destitution contre le président déchu, Yoon Suk-yeol, sanctionné pour son loi martiale de courte durée. Lors d’une conférence de presse télévisée, le leader du PPP a présenté son « Sincères excuses à tous ceux qui ont souffert à cause de la loi martiale ».

Dans ce contexte, la Cour constitutionnelle sud-coréenne tient lundi une première réunion pour discuter du calendrier de la procédure de destitution du président déchu. Elle dispose d’environ six mois pour se prononcer sur la validité de la motion de destitution adoptée samedi soir par les députés. Si elle le confirme, Yoon Suk-yeol sera destituée et une élection présidentielle devra avoir lieu d’ici deux mois. Durant cette période pouvant aller jusqu’à huit mois, le Premier ministre Han Duck-soo assurera l’intérim. Il s’engage à faire tout son possible pour assurer « gouvernance stable ».

Dans le même -, Yoon Suk-yeol a rejeté lundi les convocations de la justice qui souhaitaient l’interroger sur sa tentative d’imposer la loi martiale. Sous le coup de deux enquêtes pour « rébellion », outre la procédure ouverte par la Cour constitutionnelle, l’ancien procureur vedette de 63 ans risque la réclusion à perpétuité et même, théoriquement, la peine de mort s’il est reconnu coupable de « rébellion ». ». Il lui est interdit de quitter le territoire. S’il persistait à refuser, les enquêteurs pourraient demander à la justice d’émettre un mandat d’arrêt contre lui.

 
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