Selon Donald Trump, il faut abattre les drones aperçus depuis plusieurs semaines dans l’État du New Jersey et désormais dans l’État de New York. Jeudi dernier, les autorités se sont pourtant montrées rassurantes en affirmant qu’elles n’avaient « aucune preuve d’une menace à la sécurité nationale ».
L’observation de nouveaux drones dans le ciel new-yorkais inquiète. Le gouverneur de l’État a demandé l’aide des autorités fédérales après l’apparition d’autres appareils non identifiés. Face à cette situation, le responsable a exigé la fermeture vendredi 13 décembre d’un petit aéroport de la région.
Le camp républicain s’inquiète de ces faits, pointant la responsabilité possible d’un État étranger comme la Russie ou la Chine. « Observations mystérieuses de drones à travers le pays. Cela peut-il vraiment se produire sans que notre gouvernement le sache ? Je ne pense pas! Le public doit le savoir, et tout de suite. Sinon, tirez-leur !!!», a déclaré vendredi Donald Trump sur son réseau Truth Social.
Ce phénomène de drone est signalé depuis plusieurs semaines par des habitants du New Jersey, dans l’est des Etats-Unis, Etat voisin de celui de New York. « Ils sont plus petits que ma Jeep. Ils planent à peu près à la hauteur des arbres ou un peu plus haut”, a déclaré l’Américain Gus Seretis, qui affirme avoir vu des drones tous les soirs depuis Thanksgiving.
“Aucune preuve d’une menace à la sécurité nationale”
De son côté, la Maison Blanche indique avoir eu connaissance de drones « aperçus en train de manœuvrer à proximité de lieux critiques et sensibles, notamment des chars et des installations militaires », dans une lettre conjointe à l’attention du FBI, du Département de la Sécurité intérieure et de l’Autorité de l’Aviation. .
Toutefois, les autorités américaines se veulent rassurantes. Il n’y a “aucune preuve que les drones signalés constituent une menace pour la sécurité nationale ou la sûreté publique, ou qu’il existe un lien avec l’étranger”, a assuré John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale jeudi 12 décembre.
Il indique qu’à ce stade, les États-Unis n’ont « pas été en mesure de corroborer les observations visuelles rapportées ». Au contraire, il semble que bon nombre des observations signalées concernent en fait des avions pilotés opérant légalement.
