un homme d’affaires accusé d’avoir créé un réseau de donneuses d’ovules

un homme d’affaires accusé d’avoir créé un réseau de donneuses d’ovules
un homme d’affaires accusé d’avoir créé un réseau de donneuses d’ovules

Greg Lindberg, ancien patron d’une compagnie d’assurance, rêve de réaliser son projet nataliste controversé : avoir un «famille blanche géante».

Greg Lindberg, un Américain de 55 ans, aurait escroqué une dizaine de jeunes femmes en leur offrant des millions de dollars en échange d’un don d’ovules et de l’abandon de leurs droits parentaux. Une enquête des médias américains Bloomberg révèle que ce chef d’entreprise aurait créé un réseau de donneuses d’ovules afin de réaliser son projet pronataliste controversé : avoir un « famille blanche géante ». Son rêve est d’avoir 50 enfants selon ses proches. Greg Lindberg est actuellement père de 12 enfants, dont neuf sont nés au cours des cinq dernières années.

Ce projet a été rendu possible grâce à Bloomberg grâce à l’aide des centres de procréation médicalement assistée. L’article souligne que tous ces dons d’ovules étaient légaux, mais indique qu’aux États-Unis, l’industrie de la fécondation in vitro fait souvent l’objet d’abus. Cet ancien président d’une compagnie d’assurance choisissait les femmes en fonction de leur profil physique : des femmes blanches, blondes, avec la taille recommandée pour les mannequins.

1,5 million de dollars si elle acceptait de donner des ovules

Certains donateurs témoignent auprès des médias américains avoir été contactés par cet homme via les réseaux sociaux, l’un d’eux raconte leur rencontre en 2018. “Il m’a dit qu’il m’avait repéré et qu’il voulait avoir des enfants avec mes gènes”dit-elle. Il lui a ensuite proposé 1,5 million de dollars en échange d’un don d’ovules. Il l’a alors informé que son assistante serait la mère porteuse. La jeune femme a finalement changé d’avis et n’a pas fait don de ses ovules. Une ancienne petite amie de Greg Lindberg a également fait don de ses ovules sous peine d’être abandonnés par lui. Aujourd’hui, cette jeune femme explique qu’elle n’a pas vu son enfant depuis quatre ans, à cause d’un contrat la privant de ses droits parentaux.

Lors d’un entretien avec Bloomberg, Greg Lindberg a révélé ses ambitions natalistes et comment il a construit son réseau. «Je voulais rencontrer ces gens en personne, au moins les inviter à dîner, apprendre à les connaître», il indique. L’entrepreneur a alors cessé de répondre aux questions des journalistes et a porté plainte contre le média pour diffamation, calomnie et ingérence dans sa relation avec une mère porteuse. L’homme d’affaires a été reconnu coupable en 2020 de corruption et encourt jusqu’à 30 ans de prison. Après avoir été libéré en 2022 pour des raisons de procédure, il fait à nouveau face à des accusations de fraude et de blanchiment d’argent, passibles d’une peine pouvant aller jusqu’à 15 ans de prison.

Certains grands patrons américains comme Elon Musk ont ​​mené des projets pronatalistes similaires pour inciter leurs concitoyens à se reproduire en grand nombre. Les chefs d’entreprise qui font partie de ce mouvement sont convaincus que la baisse du taux de natalité constitue un plus grand risque pour la civilisation que le réchauffement climatique.


Monde

 
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