qui est ce président de la Corée du Sud qui a eu recours à la loi martiale ?

qui est ce président de la Corée du Sud qui a eu recours à la loi martiale ?
qui est ce président de la Corée du Sud qui a eu recours à la loi martiale ?

Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol, qui a brièvement déclaré la loi martiale mardi lors d’un bras de fer avec une assemblée dominée par l’opposition, a été élu en 2022 grâce à une réputation de pourfendeur de la corruption acquise au cours de sa carrière de dirigeant. procureur, avant de subir une défaite écrasante aux élections législatives de cette année.

• Lisez également : Manifestation, hélicoptères et militaires au Parlement : ce que l’on sait de la proclamation de la loi martiale en Corée du Sud

• Lisez également : Corée du Sud : le président lève la loi martiale nouvellement déclarée

Il a provoqué mardi choc et inquiétude dans le monde entier en proclamant la loi martiale, qualifiant l’opposition majoritaire au Parlement de « forces hostiles à l’État » et affirmant qu’il agissait pour protéger le pays des menaces émanant de la Corée du Nord. , avant d’annoncer la levée de ce régime d’exception et le retrait des troupes des rues de Séoul.

Son parti, le Parti du pouvoir populaire (PPP, droite), a été largement battu en avril par le Parti démocrate (centre gauche), ce qui a placé ce président conservateur dans une position difficile pour mettre en œuvre son programme des trois dernières années. de son mandat.

>

>

Cette image fournie par le bureau présidentiel sud-coréen, prise le 3 décembre 2024, montre le président sud-coréen Yoon Suk Yeol prononçant un discours pour déclarer la loi martiale à Séoul.

AFP

En proclamant la loi martiale mardi, il a accusé l’opposition, avec laquelle il se bat notamment sur un projet de budget, d’être “une force anti-Etat” et de paralyser le gouvernement.

Né à Séoul en 1960, M. Yoon a étudié le droit et a joué un rôle clé, en tant que procureur de Séoul, dans la destitution en 2016 et l’incarcération ultérieure de l’ancienne présidente Park Geun-hye pour abus. de pouvoir.

Nommé procureur général du pays en 2019, il s’est encore fait remarquer en inculpant un proche collaborateur du président Moon Jae-in, son prédécesseur, pour fraude et corruption.

C’est ainsi qu’il a attiré l’attention du Parti du pouvoir populaire. Malgré son manque total d’expérience politique, il remporte les primaires du parti puis l’élection présidentielle.

>

>

Le président de l’Assemblée nationale sud-coréenne, Woo Won-shik (au centre, en haut), adopte une résolution exigeant la levée immédiate de la loi martiale à l’Assemblée nationale de Séoul le 4 décembre 2024, après que le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a déclaré la loi martiale.

AFP

Il a gagné avec la plus faible marge de l’histoire du pays face à son grand rival Lee Jae-myung, chef du Parti démocrate.

Une fois au pouvoir, sa réputation est rapidement ternie par une série de scandales, à commencer par la tragique bousculade d’Halloween à Séoul en octobre 2022 qui a fait plus de 150 morts. La tragédie a été attribuée à une cascade de négligences de la part des autorités.

Ses détracteurs ont blâmé son gouvernement pour l’inflation des prix alimentaires, une économie en déclin et des limites croissantes à la liberté d’expression.

Antiféministe avoué, il s’est engagé lors de sa campagne à supprimer le ministère de l’Égalité des sexes, à l’avant-garde des progrès pour les femmes sud-coréennes depuis 2001, mais n’a jamais pu mettre cette promesse en pratique. absence de majorité parlementaire.

Il était également accusé d’avoir abusé de son droit de veto, notamment pour bloquer une enquête parlementaire sur une affaire de manipulation de prix impliquant son épouse Kim Keon Hee.

>

>

Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol (au centre, à gauche) et son épouse Kim Keon Hee (au centre, à droite) brandissent des drapeaux sud-coréens lors d’une cérémonie célébrant le 79e Jour de libération nationale de la Corée, au Sejong Performing Center à Séoul, le 15 août. 2024.

AFP

L’année dernière, sa réputation a pris un nouveau coup lorsque sa femme a été filmée à son insu en train d’accepter en cadeau un sac à main de créateur d’une valeur de 2 000 dollars.

Sa belle-mère, Choi Eun-soon, purge une peine d’un an de prison pour falsification de documents financiers dans le cadre d’une transaction immobilière et devrait être libérée en juillet.

Au pouvoir, il mène une politique ferme envers la Corée du Nord et renforce l’alliance avec les États-Unis. Il se rapproche du Japon, s’attirant le mécontentement d’une partie de la population dans un pays où le ressentiment contre l’ancienne puissance coloniale reste fort.

Sa politique ferme envers le régime communiste de Corée du Nord pourrait également être remise en question si le président élu des États-Unis, Donald Trump, renouait avec Pyongyang comme il avait commencé à le faire lors de son premier mandat.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Les femmes afghanes exclues des écoles d’infirmières et de sages-femmes
NEXT Aux Etats-Unis, l’ampleur inédite de la grâce de Hunter Biden – Libération