des prisons de haute sécurité pour les trois dirigeants présumés du coup d’État manqué

des prisons de haute sécurité pour les trois dirigeants présumés du coup d’État manqué
des prisons de haute sécurité pour les trois dirigeants présumés du coup d’État manqué

Les dirigeants présumés du coup d’État manqué transférés en prison

Les trois responsables militaires accusés de la tentative de coup d’Etat ont été placés en détention provisoire samedi dans deux prisons de haute sécurité.

AFP

Publié aujourd’hui à 3h37 Mis à jour il y a 7 minutes

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L’ancien chef de l’armée bolivienne, le général Juan José Zuniga, et deux autres officiers de haut rang accusés d’avoir dirigé le coup d’État manqué contre le président Luis Arce mercredi ont été placés en détention provisoire samedi dans deux prisons de haute sécurité, a constaté l’AFP.

Vendredi, la justice a ordonné leur incarcération pour six mois dans la prison de Chonchocoro, à la périphérie d’El Alto, une municipalité proche de La Paz, alors que l’enquête sur le soulèvement armé a duré quelques heures. Le général Zuniga, le vice-amiral Juan Arnez, ancien chef de la marine, et Alejandro Irahola, ancien chef de la brigade mécanisée, sont poursuivis pour « terrorisme » et « soulèvement armé », ils risquent jusqu’à 20 ans de prison.

Mais Juan José Zuniga a été transféré samedi soir dans un autre centre pénitentiaire, à El Abra, une prison à sécurité maximale du département de Cochabamba (centre), selon Juan Carlos Limpias, directeur de l’autorité pénitentiaire.

“Persona non grata”

Ce transfert a été réalisé pour sa sécurité, face au « rejet » des détenus de Chonchocoro, qui l’ont déclaré « persona non grata », a expliqué Juan Carlos Limpias à la presse, précisant que Juan Arnez et Alejandro Irahola restent à Chonchocoro. « À un moment donné, la vérité sera connue », a déclaré Juan José Zuniga à la presse, menotté, lors de son premier transfert depuis La Paz.

Le général Zuniga a affirmé avoir agi sur ordre du président, qui lui demandait de « mettre en scène quelque chose pour augmenter sa popularité ». Une version vigoureusement démentie par Luis Arce. Au total, 21 militaires actifs, retraités et civils ont été arrêtés dans le cadre de la tentative de coup d’État, au cours de laquelle des troupes équipées de véhicules blindés ont assiégé le palais présidentiel pendant plusieurs heures avant de se retirer.

Samedi, le ministre de l’Intérieur a déclaré avoir fourni à la justice des preuves prouvant l’intention des militaires de réaliser un coup d’Etat contre Luis Arce. “Nous avons découvert un télégramme radio” ordonnant le transfert d’un avion pour rapatrier les forces spéciales à La Paz, a déclaré à la presse Eduardo Del Castillo.

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