En Bolivie, le président Luis Arce nie avoir lui-même orchestré le coup d’État le visant

En Bolivie, le président Luis Arce nie avoir lui-même orchestré le coup d’État le visant
En Bolivie, le président Luis Arce nie avoir lui-même orchestré le coup d’État le visant
AIZAR RALDES / AFP En Bolivie, le président Luis Arce nie avoir orchestré lui-même le coup d’État contre lui

AIZAR RALDES / AFP

En Bolivie, le président Luis Arce nie avoir lui-même orchestré le coup d’État contre lui

BOLIVIE – Organiser un coup d’État pour s’attirer la sympathie de ses citoyens ? Le président bolivien Luis Arce a démenti jeudi 28 juin toute conspiration avec l’ancien chef de l’armée, arrêté pour avoir tenté mercredi un coup d’État en déployant des véhicules blindés devant le palais présidentiel à La Paz.

Quatorze civils opposés au coup d’État, auquel ont participé des éléments de la police militaire, ont été blessés par des tirs de plombs, selon les autorités. Certains ont dû être hospitalisés et « opéré »Luis Arce l’a déclaré à la presse.

Le général Juan José Zúñiga, arrêté le même jour après avoir définitivement retiré ses troupes, a affirmé avoir agi sur ordre du président qui lui aurait demandé de « mettre en scène quelque chose pour augmenter sa popularité »dans un contexte de grave crise économique.

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« « Gagner en popularité grâce au sang du peuple »

« Comment pourrait-on ordonner ou planifier un auto-coup d’État ? (…) Il a agi de son propre chef »a répondu Luis Arce jeudi. “Malheureusement pour lui, et cela s’est vu, je ne suis pas un homme politique qui gagnera sa popularité avec le sang du peuple”.

Mercredi, Luis Arce a investi un nouveau commandement des forces armées. Outre le général et chef de la Marine, Juan Arnez Salvador, 15 personnes ont été arrêtées. Les deux hommes sont poursuivis pour « soulèvement armé et terrorisme » et risquent jusqu’à 20 ans de prison.

La tempête institutionnelle n’a éclaté que quelques heures, mais suffisamment pour révéler les fragilités du pays alors que les appétits se sont aiguisés en vue de l’élection présidentielle de 2025.

« Construire une véritable démocratie »

Les motivations du chef de l’armée Juan José Zúñiga, qui avait posté des hommes et des véhicules blindés sur la place Murillo, en face du parlement et du palais présidentiel, restent floues.

Avant son arrestation par la police, le général Zuniga avait déclaré vouloir « restructurer la démocratie, en faire une vraie démocratie (…) Pas celle de quelques-uns, pas celle de quelques maîtres qui ont gouverné le pays pendant 30 ou 40 ans ».

Le ministre du Gouvernement (Intérieur), Eduardo Del Castillo, fustigé « deux militaires putschistes qui voulaient détruire la démocratie »Jeudi, il a présenté aux médias 15 autres personnes arrêtées, menottées, encerclées par des policiers. « Cette opération était planifiée depuis le mois de mai »a-t-il déclaré, ajoutant que trois autres suspects étaient recherchés.

Les Nations Unies ont demandé « une enquête approfondie et impartiale sur les allégations de violences ».

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