notre observation à Magali Faraba, son village natal – .

Quartier de Magali Faraba

Les réactions et les interrogations continuent de surgir de partout après la mort de l’ancien chef d’état-major général des forces armées guinéennes, le général Sadiba Koulibaly, en détention dans un lieu tenu secret le 22 juin dernier. Dans son village natal, l’arrondissement de Magali Faraba, relevant de la sous-préfecture de Dialakoro, à 180 kilomètres de Mandiana, personne ne veut commenter cette mort d’un homme qui venait à peine d’être condamné par la justice militaire, dégradé et radié des rangs de l’armée, rapporte l’équipe de Guineematin.com basée à Savanna qui s’est rendue sur place.

Le parquet près le tribunal militaire de première instance a annoncé le décès du général Sadiba Koulibaly, dans la soirée du mardi 25 juin 2024, des suites d’un « psychotraumatisme important et d’un stress prolongé ».

Ce décès fait réagir tout le monde (société civile, barreau guinéen, etc.) sauf sa famille à Mandiana. Ce jeudi 27 juin 2024, dans son village natal à Magali Faraba, c’est le silence total. La vie est morose sur les lieux. Tout le monde est réuni dans la grande famille du défunt Sadiba Koulibaly.

Après avoir précisé notre identité et l’objectif de notre visite, la famille a refusé de l’accepter. Il nous est alors interdit de prendre des images ou de réaliser un quelconque enregistrement. Le frère cadet de Sadiba, Moussa Koulibaly, est catégorique, hors micro : « Pour l’instant nous n’avons aucune information sur le décès de mon frère. Personne n’est venu nous dire quoi que ce soit. On vient d’apprendre dans les médias qu’il est mort, on ne sait même pas de quoi il est mort. Nous ne pouvons donc rien dire à la presse », a-t-il déclaré officieusement.

Mais le tribunal était bondé et des proches de la famille sont venus présenter les condoléances d’usage. Le doyen de la famille prend ensuite la parole à la suite de Moussa Koulibaly. « Nous sommes derrière la coordination mandingue qui a envoyé une lettre aux autorités du pays pour réclamer le corps et nous ne pouvons rien dire, sinon rester derrière la coordination », a-t-il dit.

Toutes nos tentatives pour obtenir des nouvelles de la famille du général Sadiba Koulibaly sont restées vaines.

De Dialakoro (Mandiana), Il n’y a pas de traduction disponible

 
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