Neuf migrants, dont six mineurs et deux femmes, sont morts dans deux naufrages au large des îles grecques de Samos et Lesbos, voisines des côtes turques, ont annoncé lundi les garde-côtes grecs.
Sur l’île de Samos, trente-neuf personnes ont été secourues et les opérations de sauvetage se poursuivent au nord de cette île de l’est de la mer Égée, proche de la Turquie, d’où partent de nombreux bateaux transportant des migrants à la recherche de l’Union européenne, selon le même Source.
« Le naufrage du Samos, qui a coûté la vie à huit innocents, dont six enfants, nous remplit de tristesse et de colère. Les garde-côtes ont secouru 39 personnes, mais les réseaux de passeurs (…) nous trouveront contre eux, avec détermination, afin de les éliminer”, a réagi le ministre de la Migration, Nikos Panagiotopoulos, sur le réseau social.
Sur l’île de Lesbos, le corps d’un homme a également été retrouvé par les garde-côtes qui ont secouru 26 personnes. Les survivants du naufrage assurent qu’il n’y avait aucun autre passager à bord du bateau, selon un communiqué des autorités portuaires.
Les opérations de secours sont rendues difficiles par les vents violents qui soufflent sur la zone. La Grèce a connu une augmentation de 25 % du nombre d’arrivées de personnes fuyant la guerre et la pauvreté depuis le début de l’année et une augmentation de 30 % des flux vers l’archipel du Dodécanèse et le sud-est de la mer Égée. , indiquait le ministère des Migrations début novembre.
“Le sud-est de la mer Égée et l’île de Rhodes subissent actuellement une pression migratoire”, a reconnu Nikos Panagiotopoulos, assurant que cette augmentation n’était pas vraiment liée aux conflits au Moyen-Orient.
Les naufrages sont nombreux et meurtriers. Début novembre, quatre migrants sont morts au large de Rhodes et fin octobre, deux migrants se sont noyés près de Samos, quelques jours seulement après la disparition de quatre autres personnes – dont deux nourrissons – au large de l’île de Kos (sud-est). ).