après un malaise, elle retrouve ses sauveurs d’une nuit grâce à

après un malaise, elle retrouve ses sauveurs d’une nuit grâce à
après un malaise, elle retrouve ses sauveurs d’une nuit grâce à

Malade dans sa voiture, à Angers (Maine-et-Loire), samedi 16 novembre 2024, une jeune femme de 24 ans a pu compter sur l’aide de cinq personnes qui ont pris soin d’elle en attendant. services d’urgence. Quelques jours après sa sortie de l’hôpital, elle a posté un message sur Facebook pour retrouver ses sauveurs d’une nuit.

« Je commençais à ne pas me sentir bien. Cela a été assez rapide… » Samedi 16 novembre 2024, vers 22 heures, Eyma était au volant de sa voiture dans le centre-ville d’Angers (Maine-et-Loire) lorsqu’elle a décidé de s’arrêter. «J’ai eu une grosse journée. Et je ne me sentais pas bien »décrit la jeune femme de 24 ans, qui a toujours vécu avec le syndrome d’Ehlers-Danlos, une maladie qui provoque une fatigue chronique, des douleurs intenses et des manifestations neurologiques.

“J’étais inconscient”

« Quand je ne me sentais pas bien, je tombais sur le klaxon… Mais ensuite je ne me souviens de presque rien », elle admet. Le signal sera suffisant pour avertir les passants du boulevard Ayrault. « J’étais inconscient, totalement déconnecté, et les gens sont venus m’aider… Ils se sont occupés de moi en attendant les secours »raconte Eyma, qui sera prise en charge par les pompiers. Morphine, masque à oxygène et transport au centre hospitalier universitaire (CHU) d’Angers…

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“Je me souviens surtout d’une fille qui m’a rendu mes clés avant d’aller à l’hôpital, mais j’ai à peine eu le temps de la voir”souffle la jeune femme, originaire de Biscarrosse (Landes). À la sortie du CHU, elle n’a qu’une idée : retrouver ses sauveurs d’une nuit.

Sa solution ? Publier un message sur les réseaux sociaux, notamment sur la page Facebook « Vivre à Angers ». « Je recherche 3 ou 4 personnes que je voudrais remercier de tout mon cœur », elle écrit. Résultat : près de 300 partages et de nombreux commentaires positifs.

“J’aurais pu croiser des gens malhonnêtes”

“J’ai été surpris de voir autant de réactions”elle admet. Eyma sera contactée quelques jours plus tard par l’une des filles du groupe de cinq personnes venues l’aider. “Elle était heureuse d’avoir de mes nouvelles et m’a dit que je leur avais fait peur.”dit-elle.

Et pour conclure : « Sans eux, ça aurait été compliqué pour moi… Je voulais donc les remercier d’avoir pris soin de moi et de ma voiture. J’aurais pu croiser des gens malhonnêtes. On parle toujours de ce qui ne va pas, il faut aussi parler des élans de solidarité. Il y a encore des gens bien. »

Eyma et ses protégés comptent se revoir prochainement.

 
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