Désaccord parfait
Les 16 et 17 novembre, en route pour le sommet du G20 à Rio de Janeiro, au Brésil, Emmanuel Macron s’est arrêté en Argentine pour rencontrer le chef de l’Etat Javier Milei, lui-même de retour d’une visite amoureuse au futur président Trump. Ensemble, les dirigeants français et argentins ont pu constater qu’ils n’étaient pas d’accord sur la lutte contre le réchauffement climatique, ni sur le traité de libre-échange du Mercosur, ni sur les grandes questions de politique internationale. Et même pas sur le moment de leurs salutations.
C’est nul
Le voyage d’Emmanuel Macron en Argentine a permis de constater que Javier Milei n’en avait pas fini avec ses extravagances capillaires. Ou poilu. C’est précisément le point. Comment décrire d’un point de vue technique cette chose cambrée qui lui traverse les joues ? S’agit-il de favoris, et donc de cheveux tombant particulièrement bas ? Ou s’agit-il au contraire de favoris, c’est-à-dire de poils de barbe laissés totalement libres ? Le diagnostic n’étant pas simple à établir à distance, on notera simplement ici le manque d’attrait esthétique de la chose.
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Le brassard facile
Dépourvu Goût ou ambition en matière vestimentaire, Emmanuel Macron avait ressorti sa tenue présidentielle habituelle. Sur le revers de sa chemise brillaient, comme toujours, des boutons de manchette en argent. Celles-ci, visibles de dos, permettent de rappeler que cet accessoire a été popularisé à grande échelle par Louis XIV et qu’il se distingue encore aujourd’hui par son système de fermeture. Ceux d’Emmanuel Macron sont des boutons de manchette dits « pistolet », fermeture avec une gâchette basculante.
C’est dans la poche
Le président français portait surtout son éternel et ennuyeux costume bleu marine droit à deux boutons, dont nous avons déjà tout dit et redit. Sauf, peut-être, que cette petite poche située au-dessus de sa grande sœur, sur la veste, est une « poche ticket », initialement destinée à contenir le billet de train des hommes de première classe. A noter que les moyens de transport ont changé de vêtements à plusieurs reprises. Lorsque les hommes voyageaient à cheval, leurs vestes étaient dotées de poches en biais, coupées en biais, permettant de glisser plus facilement leurs mains sur le dos d’un animal.
Jeu de main…
Cette image montre principalement deux hommes regardant dans des directions opposées et, visiblement, ne se comprenant pas. Tandis qu’Emmanuel Macron salue la foule d’un geste de la main, Javier Milei est seul, un peu perdu, avec une envie à peine dissimulée de lui faire un high-five. Ce qui nous donne l’occasion de rappeler que ce geste, appelé « high five », a été inventé en 1977 par le joueur de baseball des Los Angeles Dodgers Glenn Burke lors d’un match contre Houston, pour célébrer un jeu décisif. Reste à savoir ce que Milei avait l’intention de célébrer ici.