Genève, terrain de jeu des mafias albanaises, les F-35 pourraient tarder à venir

Genève, terrain de jeu des mafias albanaises, les F-35 pourraient tarder à venir
Genève, terrain de jeu des mafias albanaises, les F-35 pourraient tarder à venir

La vaste restructuration lancée par Migros, mais aussi un éventuel report des livraisons de F-35 à la Suisse ou des demandeurs d’asile déboutés restés en Suisse font la Une de la presse dominicale.

Une vue des quatre exemplaires des journaux du dimanche, avec Sonntags Zeitung, Sonntags Blick, Le Matin Dimanche et NZZ am Sonntag. (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)

CLÉ DE VOÛTE

Voici les principales informations, non confirmées à Keystone-ATS :

Les F-35 pourraient être attendus depuis longtemps

Après les missiles Patriot, la Suisse pourrait également voir la livraison des avions de combat F-35 reportée par les Etats-Unis, note la NZZ am Sonntag. Une clause d’urgence est la norme dans les contrats d’armement américains, rappelle le journal.

La question de savoir si la livraison des F-35 sera retardée est hypothétique, répond l’Office fédéral de l’armement (armasuisse). Dans un récent rapport, le Conseil fédéral a toutefois exprimé le risque de voir accorder moins d’importance à un Etat neutre. La Suisse a acheté 36 avions F-35 à Lockheed Martin pour 6 milliards de francs. Leur livraison devrait intervenir entre 2027 et 2030.

Les mafias albanaises sont bien implantées à Genève

Les mafias albanaises ont fait de Genève leur base arrière, rapporte Le Matin Dimanche. «A l’échelle francophone, Genève est une plaque tournante de l’héroïne, tandis que certains autres cantons ou la France voisine servent parfois de base arrière, par exemple pour le stockage», Frédéric Kuhne, chef remplaçant de la brigade des stupéfiants à Genève.

En Suisse, «les Albanais du Kosovo ont rencontré une culture si étrangère à la leur qu’ils ont recréé leur société d’origine : familles élargies, villages, clans», note Stéphane Quéré, co-auteur d’un livre sur la mafia albanaise. Les structures de ces mafias « sont étanches, presque impénétrables », ajoute-t-il.

Le patron de Migros explique la restructuration

Après avoir annoncé mardi la suppression de 500 postes, le patron de Migros, Mario Irminger, assure dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung qu’il n’y aura plus de suppressions d’emplois aussi importantes. « Nous avons déjà transformé de nombreux emplois permanents en emplois temporaires ou n’avons plus pourvu des postes vacants. »

La restructuration de Migros, annoncée début février, prévoit la suppression de près de 1.500 emplois. Jusqu’à présent, 700 suppressions d’emplois ont été rendues publiques. L’objectif de la restructuration est de trouver un modèle « plus avantageux » et de proposer des produits moins chers, explique Irminger. «Migros est un distributeur de produits alimentaires doté d’une industrie intégrée de marques propres. C’est là que nous voulons revenir.

Ces demandeurs qui restent malgré tout en Suisse

Un bon nombre de demandeurs dont le droit d’asile a été retiré restent en Suisse, constate la NZZ am Sonntag. Entre 2019 et 2023, cette part a atteint 62%, selon le Secrétariat d’Etat aux Migrations (SEM). La plupart d’entre eux viennent d’Érythrée, pays vers lequel la Suisse n’a pas le droit de les renvoyer. Les autres cas concernaient des personnes venant de Bosnie-Herzégovine, du Vietnam, d’Iran, de Turquie et d’Irak.

Le motif principal de la procédure de révocation de l’asile est le voyage des demandeurs dans leur pays d’origine. Dans 38% des cas, les personnes vivent en Suisse depuis longtemps. Pour les renvoyer, ils doivent également retirer leur autorisation de séjour cantonale.

Un officier de liaison pour dialoguer avec l’Érythrée

Berne enverra à nouveau un interlocuteur en Afrique pour discuter avec l’Érythrée de la reprise de ses demandeurs d’asile déboutés en Suisse, indique la secrétaire d’État aux Migrations, Christine Schraner Burgerner, dans le SonntagsBlick. Cette personne sera basée à Nairobi, la capitale kenyane, et se rendra régulièrement en Érythrée. Le poste était auparavant situé au Soudan, mais a été supprimé après le déclenchement de la guerre dans ce pays.

Un accord de transit avec un pays tiers ne changerait rien, car l’Erythrée ne réadmet pas ses citoyens dont l’asile a été refusé, estime Mme Schraner Burgener. Le Secrétariat d’Etat aux Migrations (SEM) examinera cependant cette exigence politique, tout comme l’externalisation des procédures d’asile vers des pays tiers, ajoute-t-elle.

Mesures pour mettre fin aux affrontements entre Érythréens en Suisse

Un groupe de travail a été mis en place par la Confédération pour mettre fin aux affrontements entre Érythréens en Suisse, rapporte le SonntagsBlick. Le groupe, rattaché au Réseau de sécurité nationale (RNS), doit coordonner des mesures « visant à préserver la sécurité publique », écrit le journal. Il se réunira pour la première fois en juillet.

Une réunion à la même table des représentants des groupes rivaux érythréens n’a pas encore été décidée, a déclaré au journal Martin von Muralt, délégué du RNS et chef du groupe de travail.

Se serrer la ceinture dans l’aide au développement

Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a calculé les conséquences d’un paquet d’économies de deux milliards de francs en matière d’aide au développement, comme l’exige le Conseil des Etats pour financer les achats de l’armée, rapporte la SonntagsZeitung. Il devrait se désengager de quatre à cinq régions en crise, dont l’Afghanistan, la Syrie, le Yémen et le Soudan. Le soutien à l’agence des Nations Unies pour les réfugiés, le HCR, devrait également être affecté.

Mais c’est dans la coopération au développement que les économies seraient les plus significatives. Une réduction de l’enveloppe de 1,2 milliard de francs entraînerait le retrait de six à huit des 34 pays prioritaires. Il faudrait également économiser la somme destinée à l’UNICEF, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance.

Dépendance au jeu : les casinos ont leur propre politique

Les mesures prises contre les personnes à risque de dépendance au jeu diffèrent selon les casinos, note la SonntagsZeitung. Certains d’entre eux réagissent déjà lorsqu’un joueur perd quelques milliers de francs en l’espace de six mois, tandis que, dans d’autres établissements, les joueurs potentiellement accros peuvent miser des sommes à cinq chiffres par visite avant d’être exclus.

Le président de la Fédération suisse des casinos, Gerhard Pfister, qui est également conseiller national (Centre/ZG) et président du Centre, se prononce dans le journal en faveur d’une pratique uniforme pour les casinos en ligne. La loi impose aux casinos de prendre des « mesures appropriées » contre la dépendance au jeu et le jeu excessif.

faible, ats

 
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