Le Gabon a signalé pour la première fois depuis 2022 une épidémie de grippe aviaire H5N1 hautement pathogène, communément appelée grippe aviaire, sur un marché aux volailles de la capitale Libreville, a annoncé vendredi l’Organisation mondiale de la santé animale (WHOA).
Avec Reuters
Le virus a été détecté dans des échantillons prélevés au marché aux volailles du Mont Bouet à Libreville dans le cadre de la surveillance épidémiologique de la grippe aviaire, selon le rapport remis par les autorités gabonaises à l’OMSA, basée à Paris.
Il a été noté que les échantillons identifiés comme positifs provenaient d’oiseaux provenant d’élevages non localisés, ce qui rend impossible la traçabilité de la source du virus.
L’Europe commande des vaccins
L’Europe a commandé des vaccins pré-pandémiques contre la grippe aviaire en réponse à la propagation du virus H5N1 parmi les bovins aux États-Unis, qui a récemment muté pour infecter les mammifères.
La décision, prise par l’Autorité européenne de préparation aux urgences sanitaires (Hera), implique l’acquisition de 665 000 doses auprès de la société britannique Seqirus, avec une option pour 40 millions de doses supplémentaires. Les travailleurs en contact avec des animaux seront prioritaires pour la vaccination.
Le risque pandémique est réel, car les oiseaux migrateurs pourraient introduire le virus en Europe. Bien que les infections humaines soient rares, le H5N1 a un taux de mortalité élevé, ce qui justifie une action préventive. Les vaccins contiennent une souche appropriée du virus et un adjuvant pour améliorer leur efficacité. La stratégie actuelle privilégie le confinement des animaux contaminés, car la vaccination des vaches est complexe et coûteuse.
La souche H5N1 de la grippe aviaire a tué ou provoqué l’abattage de centaines de millions de volailles dans le monde ces dernières années et s’est propagée de plus en plus parmi les mammifères, notamment les vaches aux États-Unis.
