Le président argentin Javier Milei rejette “plusieurs points” de la déclaration finale attendue à l’issue du sommet du G20 à Rio de Janeiro, a annoncé lundi 18 novembre la présidence argentine. « Sans faire obstacle à la déclaration des autres dirigeants »le président ultralibéral et libertaire ne cautionne pas des thèmes comme « promouvant la limitation de la liberté d’expression sur les réseaux sociaux » et « avant tout, l’idée selon laquelle une plus grande intervention de l’État est le moyen de lutter contre la faim »selon un communiqué de presse officiel.
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Le sommet des plus grandes économies de la planète s’est ouvert lundi sous la houlette du président brésilien de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, avec qui Javier Milei entretient des relations terribles. Une déclaration commune est attendue mardi, à l’issue d’âpres négociations entre les délégations. Avant même la publication du texte, l’Argentine a indiqué qu’elle “a signé la Déclaration des Présidents en se dissociant en partie” de son contenu.
Le « système de coopération internationale »qui avait une vocation, « entre autres, [à] sauvegarder les droits fondamentaux des personnes »Est “en crise”estime la présidence argentine. Contre la pauvreté, il défend les vertus de « le capitalisme de marché libre »tandis que Lula a lancé, à l’ouverture du G20, une Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté réunissant 82 pays. Après avoir refusé de se joindre à cette initiative, Buenos Aires l’a finalement rejoint peu après la cérémonie de lancement.
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