M. Timba, qui a pris la tête du parti d’opposition, la Coalition des citoyens pour le changement (CCC), après la démission de son prédécesseur Nelson Chamisa en janvier, a notamment été arrêté en compagnie de son fils, a déclaré à l’AFP l’avocat de M. Timba. , Agence Gumbo.
« Ils ont été accusés de trouble à l’ordre public et de participation à un rassemblement illégal et ils comparaîtront devant le tribunal demain (mardi). La police affirme qu’ils lui ont jeté des pierres et que leur réunion n’était pas autorisée », a-t-il ajouté.
Selon M. Gumbo, le groupe, arrêté dans une résidence privée de la banlieue Avondale de Harare, est détenu dans deux commissariats de police de la capitale.
Il a également déclaré sur X que certaines des personnes arrêtées avaient besoin de soins médicaux.
« Nous exigeons la libération immédiate de nos champions. Ils n’ont enfreint aucune loi. Leur arrestation est une question de droits humains ! il ajouta.
Le Zanu-PF, parti au pouvoir depuis l’indépendance du pays en 1980, est régulièrement accusé d’utiliser la justice pour museler l’opposition et les dissidents, ou de les agresser physiquement en commettant des meurtres ou des enlèvements.
L’opposition zimbabwéenne a subi une vague d’arrestations l’année dernière après l’élection présidentielle contestée du 23 août. Le président Emmerson Mnangagwa, 80 ans, y a remporté un second mandat avec 52,6% des voix, contre 44% à M. Chamisa, selon les résultats officiels.
Le CCC a dénoncé de nombreuses irrégularités dans le scrutin, également critiquées par les observateurs régionaux et internationaux, et a exigé un nouveau scrutin.
Nelson Chasmisa a quitté le CCC en janvier, estimant qu’il était devenu « une extension du Zanu-PF, qui en a pris le contrôle », et a dénoncé les « intimidations et violences » commises par le régime sur les opposants et les citoyens.
Par Le360 Afrique (avec AFP)
17/06/2024 à 13h50
