« Cela pourrait annoncer la fin de la guerre »

« Cela pourrait annoncer la fin de la guerre »
« Cela pourrait annoncer la fin de la guerre »

Dans cette optique, l’aéroport de Belbek a été la cible de tirs tandis que plusieurs systèmes anti-aériens russes ont été détruits. Cela a poussé Dmytro Pletentshuk, porte-parole de la marine ukrainienne, à assurer qu’un tiers de la flotte russe en mer Noire avait été éliminé, grâce aux drones et aux missiles navals. Moscou aurait même retiré ses navires restants vers des ports du continent russe.

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Pour contrer les attaques ukrainiennes, les Russes auraient déployé huit navires du côté sud du pont afin de réduire le risque d’une attaque réussie par des drones navals ukrainiens. Ils ont également construit une nouvelle ligne ferroviaire reliant Rostov, dans le sud de la Russie, à la Crimée, afin de constituer une autre artère logistique vers le front.

Face à toutes ces informations, Frederik Mertens, analyste stratégique du Centre d’études stratégiques de La Haye (HCSS), s’est exprimé auprès de nos confrères du site d’information Business Insider. « La Crimée est vulnérable », estime-t-il. « Poutine a beaucoup à perdre, tant politiquement que militairement. Si l’Ukraine veut avoir un réel impact sans perdre beaucoup de F-16, c’est ici qu’il faut aller. L’armée pourrait alors attaquer au-dessus de la mer Noire, une fois que les défenses anti-aériennes russes en Crimée auront été éliminées.

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La Crimée constitue donc un véritable point stratégique pour Volodymyr Zelensky. “Une défaite russe en Crimée ne serait pas seulement une défaite, mais une véritable humiliation”, a déclaré Olga Khvostunova, du groupe de réflexion américain Foreign Policy Research Institute. Pour un autre expert, une victoire stratégique de cette ampleur changerait la face de la guerre. «De fortes pressions sur la Crimée et la mer Noire pourraient suffire à menacer Poutine et à donner à la guerre un tournant décisif. Cela pourrait même signifier la fin de la guerre.

Il y a donc de l’espoir du côté ukrainien. Surtout avec l’aide européenne et les F-16 qui vont beaucoup aider. Comme l’explique Oleksandr Syrsky, le chef de l’armée ukrainienne, « Moscou est conscient que le temps jouera en faveur de Kiev, avec la réception d’une quantité importante d’armes et d’équipements de la part de ses alliés, dont des chasseurs américains F-16, censés renforcer son armée. Défense aérienne ukrainienne », a-t-il déclaré sur Telegram.

 
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