« En Bolivie, j’ai vu l’implication de ces professeurs, l’amour, la passion. Certains ont pleuré en nous parlant »

La Libre et l’ONG Via Don Bosco emmènent un lecteur en Bolivie

Le gagnant participera à une conférence de révision ouverte aux lecteurs de La Libre, ce 20 novembre à 19 heures dans nos locaux. Les journalistes de Le Libre et les membres de Via Don Bosco interviendront, après la diffusion d’un documentaire de 20 minutes réalisé sur place. C’est aussi une manière de découvrir un pays relativement méconnu et qui connaît actuellement de multiples crises : environnementale, politique, économique… « Aux personnes qui assisteront à la conférence, je voudrais vraiment parler de ce courage que j’ai rencontré là-bas, dans les écoles et parmi les personnes que nous avons vues.explique d’abord Audrey Salina. C’étaient des gens tellement courageux, très impliqués. J’ai rarement vu des gens avec si peu avoir autant de force.

Audrey Salina, accueillie à son arrivée en Bolivie. ©facebook/VIA Don Bosco

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“Il aurait poussé les murs pour accueillir plus d’étudiants”

Ce fonctionnaire brabant wallon qui a l’avantage de parler espagnol, la langue locale, a été particulièrement marqué par quelques personnalités, notamment parmi les professeurs ou « maîtres de stage » avec lesquels le groupe a régulièrement pu interagir. Comme ce mécanicien de Santa Cruz qui a accueilli des étudiants d’une école technique salésienne soutenue par Via Don Bosco pour des stages dans son atelier. “J’ai vu l’implication de ces professeurs, l’amour, la passion. Ce mécanicien pleurait en nous parlant. Lui-même y était « arrivé » et aurait repoussé les murs de son garage pour accueillir encore plus d’étudiants qu’il pourrait aider. Il avait un dévouement incroyable envers son travail et ce transfert de connaissances. C’était plus profond que cela : je me souviendrai toujours de ses paroles : ‘J’essaie de dégager la voie pour qu’ils n’aient pas les mêmes difficultés que moi’.» Cette maman d’un enfant à fort potentiel, et qui a connu les difficultés de trouver un environnement éducatif”humain” pour un enfant ayant des besoins spécifiques, a été également attiré par l’approche éducative du réseau salésien (fondé par les moines de Don Bosco) : au-delà des compétences et des notes, les écoles se sont concentrées sur la confiance en soi, quel que soit le passé du jeune. “C’est vraiment le fait que peu importe d’où vous venez, peu importe ce que quelqu’un a pu briser en vous, peu importe ce qui a pu vous arriver (viol, abandon parental, etc.), vous avez le droit d’être heureux. Vous avez le droit au succès. Vous avez le droit d’aller bien. Je trouve que dans toutes les écoles où nous sommes allés, c’était le vecteur. Il s’agissait vraiment de reconstruction, plus que de la personnalité, de l’âme, du cœur, de la confiance en soi.

« Lorsque Notre-Dame de Paris a brûlé, le monde a été ému. Ici, ce sont nos forêts – poumons de la planète – qui brûlent. Quelle est la différence ?

Théoriquement, après 20 ans de présence, les équipes de Via Don Bosco quitteront la Bolivie en 2026. L’objectif de l’ONG est en fait de rendre autonomes les bénéficiaires au bout d’un certain temps. Sauf qu’en Bolivie, la crise est passée par là… « C’est évidemment positif de viser une autonomie à long terme, cela redonne du pouvoir aux personnes sur leurs capacités, Juge Audrey Salina. Mais je pense que la Via Don Bosco ne devrait pas sortir tout de suite, et certainement pas en pleine crise économique ! Je crains que certains projets disparaissent faute de financement… »

VIA Don BoscoVIA Don Bosco
Audrey Salina et Ilan, professeur à l’Institut Miguel Magone de Santa Cruz. ©facebook/VIA Don Bosco

Programme du soir :

  • Accueil : 18h45
  • Début : 19h00
  • Durée : 1h30 maximum
  • Boisson : 20 h 30

Inscription (obligatoire) pour la conférence gratuite : https://lalibre.viadonbosco.org/laura/

 
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