des alliances se dessinent dans la confusion

Entre l’alliance déclarée par Eric Ciotti avec le Rassemblement national, « la purge » au Front populaire, etc. Les blocs qui doivent s’affronter dans les 577 circonscriptions se dessinent dans une grande confusion.

Qui suivra Eric Ciotti pour s’allier au RN ? Combien d’alliances y aura-t-il entre LR et la majorité ? Comment le Nouveau Front populaire va-t-il surmonter la « purge » à LFI ? A 24 heures de la fin du dépôt des candidatures, les blocs qui doivent s’affronter dans les 577 circonscriptions se dessinent dans une grande confusion.

A droite, bataille d’étiquettes

Jordan Bardella, qui mène la campagne du Rassemblement national (RN), a annoncé qu’il y aurait « un candidat commun » avec les Républicains qui aura suivi Eric Ciotti « dans 70 circonscriptions ». Pourtant, un seul député LR sortant a suivi l’élu des Alpes-Maritimes qui n’a entraîné dans son sillage que des seconds locaux souvent méconnus.

À quel label pourront-ils prétendre ? Le tribunal judiciaire de Paris, saisi par Eric Ciotti, a invalidé vendredi son exclusion de la présidence de LR. Mais la bataille n’est pas terminée : le juge des référés, qui ne statue que sur les mesures d’urgence, a demandé que le tribunal de première instance soit renvoyé devant le tribunal « dans un délai de huit jours » afin qu’une décision définitive puisse être prise. prise.

A l’extrême droite, autre incertitude : le nombre de candidats de la Reconquête depuis qu’Éric Zemmour a exclu Marion Maréchal et ses proches, les accusant de l’avoir « trahi » pour le RN. Si l’ancien journaliste veut des candidats partout, certains responsables locaux de son mouvement, comme en Bretagne, ont annoncé leur soutien aux candidats RN.

Combien d’alliances locales entre Renaissance et LR ?

La ligne nationale de LR, qui prône l’indépendance, est également mise à l’épreuve par la majorité présidentielle qui tente de conclure des accords locaux.

Un pacte de non-agression a ainsi été annoncé par plusieurs candidats macronistes – dont Gabriel Attal – avec des candidats de droite dans les Hauts-de-Seine. Idem en Loire-Atlantique. A Marseille, la présidente DVD de la métropole, Martine Vassal, a annoncé son soutien à la secrétaire d’Etat chargée de la ville Sabrina Agresti-Roubache.

En revanche, la majorité – qui part sous la bannière Ensemble pour la République et dirigée par le Premier ministre – n’a pas annoncé d’accord local avec les élus de gauche.

Mais un ancien membre du gouvernement d’Elisabeth Borne – Aurélien Rousseau, à la Santé – sera candidat du Nouveau Front populaire dans les Yvelines. En revanche, un autre ancien ministre de la Santé Olivier Véran sera le candidat majoritaire en Isère.

Le Nouveau Front Populaire à l’épreuve

Face à la menace de voir l’extrême droite arriver au pouvoir, les partis de gauche (LFI, PS, Écologistes, PCF) ont su surmonter leurs divergences pour s’entendre autour d’un programme et de candidatures uniques au sein d’un Nouveau Front populaire très large puisqu’il s’étend du petit parti de centre-gauche Place publique de Raphaël Glucksmann au Nouveau Parti anticapitaliste de Philippe Poutou.

Mais, à peine le syndicat scellé, la décision de LFI de ne pas réinvestir plusieurs figures opposées à Jean-Luc Mélenchon a mis le feu aux poudres. Danielle Simonnet, élue à Paris, ainsi que Raquel Garrido et Alexis Corbière, députés de Seine-Saint-Denis, opposés à la ligne de la tribune, ont été brutalement limogées et remplacées par d’autres candidats inconnus du grand public. Les autres formations de gauche promettent leur soutien si LFI ne revient pas sur sa position.

Par ailleurs, Adrien Quatennens, député sortant du Nord, condamné en 2022 à quatre mois de prison avec sursis pour violences conjugales, a été réinvesti malgré l’opposition des autres partis. Il sera opposé à la candidature d’Amy Bah, du collectif féministe Noustoutes, qui bénéficie du soutien de la maire de Lille Martine Aubry.

Le socialiste Jérôme Guedj sera candidat à sa réélection dans l’Essonne, sous les couleurs du PS mais pas celles du Nouveau Front populaire, refusant de s’associer à LFI. Enfin, la candidature de François Hollande a surpris tout le monde samedi, y compris les socialistes.

Contrairement au RN et à la majorité présidentielle, le Nouveau Front populaire n’a pas désigné de candidat au poste de Premier ministre.

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Avec AFP

 
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