90 États et organisations se réuniront les 15 et 16 juin en Suisse pour discuter du plan ukrainien de fin de guerre.
Les autorités suisses ont constaté jeudi “comme prévu” les premières cyberattaques liées à l’organisation par le pays alpin de la Conférence de paix en Ukraine ce week-end. « Ces attaques sont attendues et il n’y a actuellement aucun danger aigu »a indiqué l’Office fédéral de la cybersécurité dans un communiqué, sans attribuer l’origine des attaques.
Ces attaques par surcharge également connues sous leur acronyme anglais DDoS (Distributed Denial of Service) « a entraîné de petites défaillances dans la plage de tolérance définie. Le fonctionnement des unités concernées n’a pas été significativement affecté. », a précisé l’Office. Avec de telles cyberattaques, « les hacktivistes visent à lancer des manœuvres perturbatrices dans le cyberespace afin de diffuser leur message politique et d’attirer l’attention »ajoutent les autorités suisses qui avaient indiqué s’attendre à ces tentatives.
Trouver la voix de la paix en Ukraine
Des dizaines de dirigeants du monde entier se réuniront samedi et dimanche en Suisse avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky pour un sommet conçu comme un “premier pas” trouver le chemin de la paix en Ukraine, en présence d’une centaine de pays et d’organisations internationales, mais en l’absence de la Russie et de la Chine.
L’objectif du sommet, demandé par Kiev, est de« inspirer un futur processus de paix », mais l’issue de la réunion reste incertaine. L’Ukraine espère obtenir un large soutien international en définissant les conditions qu’elle estime nécessaires pour mettre fin à la guerre.
