Wellington demande pardon pour les violences dans les hôpitaux

Wellington demande pardon pour les violences dans les hôpitaux
Wellington demande pardon pour les violences dans les hôpitaux

Nouvelle-Zélande

Wellington demande pardon pour les violences dans les hôpitaux

Environ 200 000 Néo-Zélandais ont subi des violences alors qu’ils étaient pris en charge par l’État dans des établissements psychiatriques et des hôpitaux.

Publié aujourd’hui à 4h25

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Le Premier ministre néo-zélandais a demandé mardi pardon aux centaines de milliers de personnes victimes de violences alors qu’elles étaient prises en charge par l’État et a reconnu les « souffrances inimaginables » causées dans les foyers pour enfants et les hôpitaux psychiatriques.

Quelque 200 000 Néo-Zélandais en situation de vulnérabilité ont subi ces violences à partir des années 1950, selon une enquête publique rendue publique en juillet, qui a qualifié le phénomène de « catastrophe nationale inimaginable ».

Les soignants de l’Église ont agressé sexuellement des enfants, les mères ont été forcées de donner leurs enfants en adoption et les patients jugés en détresse ont subi des traitements par électrochocs alors qu’ils étaient attachés à leur lit.

“Je suis désolé”

Christopher Luxon, le chef du gouvernement néo-zélandais, a présenté mardi ses excuses au nom des gouvernements successifs pour avoir fermé les yeux sur ces événements. “Je suis désolé que personne ne vous ait cru lorsque vous êtes venu dénoncer” ces violences, a déclaré le leader devant le Parlement de son pays.

« Certains d’entre vous pensent peut-être que mes paroles ne valent pas grand-chose après tant de temps et de souffrances. Mais j’espère qu’aujourd’hui, avec ces excuses et la reconnaissance de votre fardeau, (cela) deviendra un peu plus léger pour certains d’entre vous », a déclaré Christopher Luxon.

Le Premier ministre a cité le cas de l’hôpital psychiatrique de Lake Alice, situé dans le Nord rural, théâtre de stérilisations à l’insu des victimes, d’expérimentations médicales contraires à l’éthique et de punitions par électrochocs. « À ceux d’entre vous qui ont été torturés au lac Alice – jeunes, seuls et soumis à des souffrances inimaginables – je suis profondément désolé. »

Racisme envers le peuple maori

De nombreuses victimes ont fait état de traumatismes persistants pouvant avoir conduit à des problèmes de dépendance. Selon les conclusions de l’enquête, une partie de cette violence était mêlée de racisme à l’encontre du peuple indigène maori.

« Une fois pris en charge, les survivants maoris ont subi un traitement plus dur » que les autres, indiquait en juillet Arrun Soma, consultant principal de ces enquêtes. Ces travaux lancés en 2018 ont débouché sur 233 recommandations que le Premier ministre a promis d’examiner.

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AFP

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