Mme Maréchal, élue eurodéputée dimanche soir après avoir été tête de liste du parti zemmouriste Reconquête, s’est dite “prête à rencontrer dans les prochains jours Marine Le Pen, Jordan Bardella, Eric Ciotti et Nicolas Dupont-Aignan pour travailler ensemble”, certains quelques minutes après l’annonce présidentielle de la dissolution de l’Assemblée nationale.
« Vous savez, dans cette campagne, j’ai toujours pris soin de ne jamais rendre impossible ce qui nous paraissait si nécessaire. C’est pourquoi j’ai toujours distingué (…) les adversaires des concurrents”, a ajouté la nièce de Marine Le Pen, qui s’est distanciée de la politique en 2017 avant de soutenir Eric Zemmour plutôt que sa tante en 2022.
La fin de campagne de Mme Maréchal a été marquée par la rumeur de son retour aux lépénistes après les élections, sur fond de désaccord notoire avec M. Zemmour. Au cœur de leurs divergences : la stratégie à adopter à l’égard du Rassemblement national et de sa tête de liste, Jordan Bardella, que Marion Maréchal semblait vouloir ménager, se gardant bien d’insulter l’avenir. Eric Zemmour a de son côté plaidé pour une attaque frontale contre les lépénistes, qui ont constamment dominé les sondages.
Dimanche soir, le candidat malheureux à la présidentielle a appelé le RN et LR à « l’union la plus large des droites » en vue des élections législatives. “Chacun doit prendre ses responsabilités”, a déclaré lundi un proche de Marion Maréchal, appelant à une alliance “du camp national”. “Pour la première fois, nous pouvons transformer le test”, a-t-elle ajouté.
