Côte d’Ivoire : doléances de 14 organisations dont 9 partis d’opposition sur le processus électoral

Côte d’Ivoire : doléances de 14 organisations dont 9 partis d’opposition sur le processus électoral
Côte d’Ivoire : doléances de 14 organisations dont 9 partis d’opposition sur le processus électoral

Plusieurs organisations de la société civile et partis politiques interpellent l’État sur des questions « urgentes » afin d’engager des réformes avant l’élection présidentielle d’octobre 2025.

Dans un communiqué commun, ils révèlent que « depuis le 13 mai 2024, les préfets et sous-préfets organisent des réunions avec les représentants des partis politiques et de la société civile dans leurs localités respectives pour mettre à jour la cartographie électorale ».

Selon eux, « cette opération a débuté sans qu’aucune autorité de la Commission électorale indépendante (CEI) ou du ministère de l’Intérieur ait envisagé d’en informer officiellement ni les partis politiques, ni les organisations de la société civile. , encore moins les populations.

« En clair, en dehors de toute démarche consensuelle, la CEI engage, sans que personne n’y prête attention, unilatéralement notre pays, la Côte d’Ivoire, dans le processus électoral de 2025 pour la présidentielle et les prochaines législatives », affirment-ils.

“En raison de l’urgence et de la gravité du sujet, nous, représentants de 14 organisations (9 partis politiques, 1 plateforme de parti politique, 4 associations de la société civile)”, nous sommes réunis pour décider du processus électoral.

La réunion de ces partis d’opposition et organisations de la société civile a eu lieu vendredi 17 mai 2024, au siège de la MGC, le parti de l’ancienne Première dame de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo, pour analyser la situation et adopter une position commune. position.

Pour eux, « le moment est venu d’engager un dialogue ouvert et inclusif qui permettra d’organiser des élections transparentes et apaisées. Car les exigences du calendrier électoral exigent que les discussions commencent dès maintenant afin que tous les points de désaccord soient résolus à l’avance et à temps.

Les problèmes essentiels, selon eux, sont « la composition de la CEI qui doit devenir véritablement indépendante dans sa composition, comme dans son fonctionnement » et « le contrôle des actes et documents électoraux, notamment le renouvellement de la liste électorale et son audit ». .

Ils souhaitent également “le découpage électoral actuel qui est très injuste, et dont la réforme s’impose depuis plusieurs années (ainsi que) le réexamen de certaines dispositions de la Constitution et du Code électoral”, dans la déclaration.

Cette situation crée « des inquiétudes et du stress, où les populations ont besoin d’un climat apaisé », notent ces différentes entités qui soutiennent qu’il est nécessaire « d’informer et d’instruire les acteurs sur tous les actes requis par les opérations électorales essentielles (afin) de garantir la justice et démocratie. »

“Par ailleurs, il n’échappe à personne que la société ivoirienne traverse une période de disette, extrêmement stressante et difficile en raison de l’augmentation continue du coût de l’électricité et des prix des denrées alimentaires de base sur tous les marchés”, précise le communiqué.

A ces deux facteurs de « la baisse vertigineuse du pouvoir d’achat » des Ivoiriens, s’ajoutent le phénomène de changement climatique qui provoque une forte canicule et qui impacte ainsi négativement la production agricole, soulignent ces 14 organisations.

“Face à cette aggravation de la crise du coût de la vie, nous exprimons notre solidarité avec les populations en souffrance et affirmons qu’il est inapproprié et malvenu, voire inconcevable, d’amplifier cet état de fait avec de nouveaux tourments qui provoqueraient d’éventuels affrontements électoraux”, poursuit le texte. .

« Pour nous, ces affrontements, qui rythment la vie politique, sociale, économique et culturelle de notre pays depuis plus de 20 ans, sont tout à fait évitables, à condition que chacun fasse sa part », estiment-ils, appelant à une « politique ouverte et inclusive ». dialogue. »

Ces partis d’opposition et ONG déclarent que « la CEI, arbitre des élections, doit subir un changement profond pour retrouver son indépendance ; jouer son rôle et assumer pleinement son statut de chef d’orchestre des opérations électorales.

Aux partis politiques d’opposition et aux organisations de la société civile, ils recommandent une « unité de pensée et d’action dans un cadre formel, commun et convenu car c’est déterminé, résolu et mobilisé que nous allons faire bouger toutes les lignes en faveur ». de justice, de justice et de paix.

La déclaration a été signée par : MGC (parti de Mme Simone Gbagbo), GPS, ACI, PEC-CI, AIRD, COJEP, FIDHOP, MFA, Pour Objectif République, PIP, URD, FIDHOP, AIRD et RPP.

À PAPA

 
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