Le président colombien Gustavo Petro n’exclut pas de se présenter à nouveau, bien que la loi l’en empêche

Le président colombien Gustavo Petro n’exclut pas de se présenter à nouveau, bien que la loi l’en empêche
Le président colombien Gustavo Petro n’exclut pas de se présenter à nouveau, bien que la loi l’en empêche
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« Si les institutions dont nous disposons aujourd’hui en Colombie ne sont pas capables de réaliser les réformes sociales que le peuple a décrétées par son vote (…) alors la Colombie doit se rendre à une Assemblée nationale constituante », avait-il déjà déclaré en mars, évoquant cette possibilité. pour la première fois.

Le vent souffle contre une telle idée, l’opposition affirme que le chef de l’Etat espère insérer dans la loi fondamentale un article qui permettrait sa réélection (le parlement a aboli la réélection en 2015), et ainsi prolonger ses fonctions au-delà. de 2026.

Santos et Uribe y voient une menace

Pour justifier l’éventuelle convocation de cette Assemblée constituante, le président Petro affirme que l’État n’a pas respecté plusieurs points de l’accord de paix historique de 2016 avec la guérilla marxiste des FARC, et que des ajustements devraient être apportés. exigeant un amendement à la Constitution.

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Organisateur de cet accord de paix qui a abouti au désarmement de ce qui était la guérilla la plus puissante d’Amérique latine, l’ancien président (2010-2018) et prix Nobel de la paix Juan Manuel Santos a adressé lundi une lettre au secrétaire général des Nations Unies. Nations Unies, Antonio Guterres, pour souligner que « nulle part » dans le pacte il n’était fait mention de la convocation d’une Assemblée constituante, comme le suggère Gustavo Petro.

D’autres anciens présidents, comme les conservateurs Alvaro Uribe (2002-2010) et Ivan Duque (2018-2022), considéraient les propositions de Gustavo Petro comme une menace pour la démocratie colombienne. De son côté, Gustavo Petro a accusé, dans une interview accordée au site d’information Cambio, MM. Santos et Uribe pour « orchestrer » un « coup d’État » contre lui.

Lors de sa campagne présidentielle, le candidat Petro a promis qu’il ne modifierait pas la Constitution de 1991, assurant qu’il ne chercherait pas à se maintenir au pouvoir après 2026.

 
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