La date fatidique de l’élection américaine du 5 novembre arrive enfin.
Choisissez votre ressenti parmi cette gamme :
- Une fascination pour ce qui se passe.
- Une anxiété face à ce qui nous attend.
- Une envie que tout cela se termine enfin.
- Toutes ces réponses.
Les sondages sont assez unanimes : il est pratiquement impossible de prédire les résultats. Mais il existe une prédiction plus simple à faire : c’est qu’après le 5 novembre, c’est une sorte d’anarchie qui s’installera.
Et peu importe que Trump ou Harris gagne.
Atout
Commençons par une présidence Trump 2.0.
En 2016, son élection a été motivée par beaucoup de raisons, mais principalement par une rébellion populiste contre le système, qui a pris des habits différents, soit par le rejet de la mondialisation, du libéralisme, des élites, soit par des discours sexistes et racistes. .
Aujourd’hui, en 2024, Trump est motivé par autre chose qu’une insurrection populiste : un désir de vengeance et un désir de sauver sa peau.
Qui sait où ces pulsions destructrices le mèneront ?
Il y aura certainement une tangente autoritaire. Ou fasciste ?
C’est le degré de cette tangente qui reste mystérieux.
Son contrôle total sur le Parti républicain qui en 2016 n’avait pas sa volonté de mettre sous son contrôle le système judiciaire contre ses « infidèles » et de ne nommer autour de lui que des personnes fidèles, sa rhétorique aux clins d’œil fascistes et l’immunité quasi totale dont jouit le pouvoir suprême. La Cour lui a accordé… tout cela va plonger les États-Unis dans un chaos difficilement imaginable aujourd’hui.
Harris
Une victoire de Harris sera certainement proche.
Et contesté.
Trump attaque déjà les résultats. La manifestation sera probablement mieux organisée qu’en 2020.
L’espoir de le revoir président comme en 2020 n’existera plus parmi ses ultra-partisans.
Trump n’aura plus rien à perdre, lui qui croule sous d’éventuelles poursuites et condamnations.
Et je vous rappelle une dernière chose : le 6 janvier 2025 prochain, quatre ans après l’insurrection du 6 janvier 2021, ce sera l’actuelle vice-présidente, Kamala Harris, qui devra certifier les résultats de l’élection. Imaginer.