Nouvelle polémique pour la Cour suprême américaine autour d’un drapeau trumpiste

Nouvelle polémique pour la Cour suprême américaine autour d’un drapeau trumpiste
Nouvelle polémique pour la Cour suprême américaine autour d’un drapeau trumpiste

Un drapeau utilisé par les partisans de Donald Trump a été aperçu flottant devant le domicile d’un juge de la Cour suprême, a rapporté mercredi le New York Times, moins d’une semaine après une controverse similaire avec un autre drapeau.

Le quotidien new-yorkais a révélé qu’un drapeau « Appel au ciel » avait été hissé l’été dernier sur un mât devant la maison de vacances du juge conservateur Samuel Alito, dans le New Jersey.

Ce drapeau date de la guerre d’indépendance américaine et est devenu récemment un symbole de soutien au milliardaire républicain, porté notamment par ses partisans lors de l’assaut du Capitole à Washington le 6 janvier 2021, ainsi qu’un symbole du nationalisme chrétien. aux Etats-Unis.

La semaine dernière, le juge de 74 ans a déjà fait face à une intense polémique après la publication de photos d’un drapeau américain hissé à l’envers en 2021 devant son domicile dans la banlieue de Washington.

A l’origine signal de détresse dans l’armée, hisser un drapeau à l’envers est devenu en 2021 un signe de contestation politique et un soutien aux affirmations du président républicain sortant selon lesquelles les dernières élections lui ont été « volées ».

Dans une réponse par courrier électronique au quotidien, Samuel Alito a affirmé n’avoir “pas été impliqué d’aucune manière dans le hissage du drapeau” à son domicile, évoquant une “brève” initiative de son épouse en réaction à un “affichage insultant dans le jardin d’un « voisin ». Le juge n’a pas réagi mercredi soir aux nouvelles révélations du New York Times.

Plusieurs élus démocrates ont appelé vendredi Samuel Alito à se récuser de toute affaire devant la Cour suprême liée à l’élection de 2020 ou à l’assaut du Capitole. Notamment celle sur l’immunité pénale revendiquée par Donald Trump dans la procédure fédérale engagée contre lui pour tentative d’annuler illégalement les résultats de l’élection présidentielle de 2020.

La polémique avait ravivé les soupçons de partialité entourant l’institution au moment où un pays divisé attend sa décision sur l’immunité pénale invoquée par Donald Trump.

L’influent sénateur démocrate Dick Durbin, chef de la commission judiciaire, a déclaré que ce drapeau renversé « créait une apparence de parti pris » et que la Cour se trouvait « dans une crise éthique dont elle est seule responsable ».

Un autre juge conservateur de la Cour suprême, Clarence Thomas, 75 ans, a jusqu’à présent ignoré les appels à se récuser en raison de l’implication de son épouse dans la campagne de contestation des résultats de l’élection présidentielle de 2020.

 
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