Harris aura 60 ans ce dimanche, elle garde l’âge de Trump en ligne de mire

Harris aura 60 ans ce dimanche, elle garde l’âge de Trump en ligne de mire
Harris aura 60 ans ce dimanche, elle garde l’âge de Trump en ligne de mire

Kamala Harris, ici en campagne à Atlanta, le 19 octobre 2024.

Getty Images via AFP

Kamala Harris aura soixante ans dimanche, mais c’est de l’âge de Donald Trump qu’elle veut surtout parler, son rival à la Maison Blanche étant selon elle « instable » et trop épuisé pour diriger à nouveau les Etats-Unis.

A 16 jours de l’élection présidentielle, le vice-président démocrate et le milliardaire républicain de 78 ans travaillent d’arrache-pied dans une course mouvementée et de plus en plus tendue.

Dimanche voit les deux candidats retourner en Pennsylvanie, ce qui constitue un trophée royal parmi les sept États clés où se jouera l’élection présidentielle du 5 novembre.

Après avoir empoisonné la campagne du président sortant Joe Biden, au point de provoquer son retrait prématuré de la compétition en juillet, la question de l’âge place désormais Donald Trump sur la défensive.

“Donald Trump est de plus en plus instable et inapte” à exercer la fonction présidentielle, a déclaré samedi le vice-président, reprenant un angle d’attaque déjà utilisé cette semaine.

Par « épuisement »

À Atlanta, elle a accusé son adversaire d’avoir « esquivé les débats et annulé des entretiens par épuisement ».

« Quand il répond à une question ou prend la parole lors d’une réunion, avez-vous remarqué qu’il a tendance à sortir du scénario, à divaguer et, en général, à ne pas être en mesure de mener à bien une idée ? » , dit-elle. “Il appelle cela son flow, mais pour nous, cela n’a aucun sens.”

Pendant ce temps, le septuagénaire est resté plus d’une heure et demie sur scène à Latrobe, en Pennsylvanie, alternant anecdotes, attaques personnelles, promesses et projections de clips de campagne.

Kamala Harris est une « ratée qui a moins d’énergie qu’un lapin », a-t-il déclaré cette semaine. Samedi, il est allé plus loin, dans une diatribe contre son rival. “Vous êtes un vice-président de merde, le pire, vous êtes viré, sortez d’ici”, a-t-il lancé à la foule, incitant ses électeurs à lui transmettre ce message lors des urnes.

Le 12 octobre, la démocrate a publié une évaluation médicale complète, la décrivant comme étant en « excellente santé ». Un acte de transparence que refuse de faire son adversaire, qui serait le plus vieux président américain à prêter serment en cas de victoire.

Depuis, la vice-présidente ne perd jamais une occasion d’alimenter un débat sur les capacités de son adversaire, qui a écarté l’idée d’un deuxième débat télévisé à son encontre.

Mardi, elle s’est interrogée sur l’acuité mentale du septuagénaire, après qu’il ait écourté la veille au soir une séance publique de questions-réponses avec des électeurs de Pennsylvanie. Trump a préféré diffuser ses chansons préférées en se balançant, debout, micro à la main.

Au coude à coude dans les sondages

L’issue de l’élection présidentielle reste plus indécise que jamais, avec Donald Trump et Kamala Harris au coude à coude dans les sondages.

Pour remporter de précieux votes susceptibles de faire la différence, les premiers peuvent compter sur l’implication croissante d’Elon Musk.

Le riche patron de Tesla et SpaceX fait désormais plus que prendre les devants sur les réseaux sociaux et mettre la main au portefeuille : il fait physiquement campagne pour Donald Trump.

Depuis jeudi, on le voit sillonner la Pennsylvanie, où il offre 100 dollars à chaque électeur disposé à signer une pétition pro-Trump.

Samedi, il a même présenté un chèque d’un million de dollars à l’un des signataires lors d’une séance de questions-réponses à Harrisburg.

Kamala Harris a de son côté bénéficié samedi du soutien public de deux artistes populaires, le rappeur Lizzo et le chanteur de RnB Usher.

(AFP)

 
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