Le groupe responsable de l’organisation du référendum sur l’avortement en Floride en novembre souhaite diffuser une publicité encourageant les électeurs à voter « oui » pour annuler la loi de l’État interdisant l’avortement après six semaines de grossesse. Cependant, Ron DeSantis et son administration menacent de poursuites pénales les chaînes de télévision de Floride si elles diffusent la publicité en question.
Le ministère de la Santé de Floride estime que ces chaînes de télévision violeraient une loi de l’État destinée à supprimer les « nuisances sanitaires » en diffusant la publicité. Normalement, cette loi permet à l’État de s’attaquer aux responsables de problèmes tels que les débordements de fosses septiques et l’élimination des déchets ménagers. Selon le conseiller juridique du ministère de la Santé, la publicité pro-choix met en danger la vie des femmes en transmettant de fausses informations sur la loi de l’État sur l’avortement. L’avocat soutient que cette loi comporte effectivement une exception pour protéger la vie des femmes, contrairement à ce que laisse entendre la publicité.
Cependant, selon les critiques de la loi, cette exception est si vague que les médecins, de peur d’être eux-mêmes poursuivis, sont susceptibles de refuser l’avortement à une femme enceinte se trouvant dans une situation où sa vie est en danger, comme ce fut le cas. avec « Caroline », qui raconte son histoire dans la publicité en question. “Les médecins savaient que si je n’interrompais pas ma grossesse, je perdrais mon bébé, je perdrais la vie et ma fille perdrait sa mère”, a déclaré la femme, ajoutant qu’elle n’aurait pas pu bénéficier des soins appropriés. pour elle. sa tumeur au cerveau si la loi de DeSantis avait été en vigueur en 2020.
L’ironie est que cette histoire se déroule dans un État où le gouverneur se targue de défendre la « liberté » et accuse le gouvernement fédéral de supprimer la liberté d’expression.
(Photos AppleNews)
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