Netanyahu promet de vaincre les « ennemis » d’Israël

Netanyahu promet de vaincre les « ennemis » d’Israël
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Keystone-SDA

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7 octobre 2024 – 00:57

(Keystone-ATS) Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a promis dimanche de vaincre les “ennemis” d’Israël, au moment où le pays encore traumatisé, en guerre avec le Hezbollah au Liban, commémore l’attaque du Hamas qui a déclenché la guerre à Gaza il y a un an.

A Tel-Aviv, des centaines de personnes se sont rassemblées dimanche soir, allumant des bougies, priant autour d’un autel improvisé, en mémoire de leurs proches tués le 7 octobre 2023 dans l’attaque inédite menée par le mouvement islamiste palestinien. contre Israël.

Après avoir affaibli le Hamas lors de son offensive lancée dans la bande de Gaza, en représailles à cette attaque, l’armée israélienne a déplacé à la mi-septembre l’essentiel de ses opérations vers le front nord, où le Hezbollah libanais ne cesse de se renforcer depuis. une année de tirs de roquettes vers Israël en soutien au Hamas.

Dimanche soir, après un nouvel appel à l’évacuation lancé par l’armée israélienne aux habitants de la banlieue sud de Beyrouth, l’agence de presse libanaise ANI a fait état de deux frappes aériennes dans ce secteur, fief du Hezbollah bombardé ces derniers jours par Israël.

Mais après un an de guerre qui a fait des dizaines de milliers de morts et l’échec de toutes les tentatives de médiation, l’offensive israélienne se poursuit également dans la bande de Gaza, assiégée et dévastée, où l’armée a annoncé dimanche mener des opérations dans le nord.

L’armée, en alerte avant l’anniversaire du 7 octobre, a annoncé qu’elle déployait des troupes supplémentaires près du territoire palestinien.

“Ensemble, nous nous battrons et ensemble nous gagnerons”, a déclaré M. Netanyahu en rendant visite aux soldats stationnés dans le nord d’Israël, le long de la frontière libanaise.

« Il y a un an, nous avons subi un coup terrible », a-t-il déclaré. « Au cours des douze mois suivants, nous avons transformé la réalité d’un extrême à l’autre. Le monde entier est stupéfait par les coups que vous portez à nos ennemis», a ajouté le Premier ministre, qui doit prononcer lundi un discours à la nation.

Le chef d’état-major israélien, le général Herzi Halevi, a déclaré que son pays menait « une guerre à long terme » contre le Hamas et le Hezbollah, mais a déclaré que la branche militaire du Hamas avait été « vaincue ».

« Peur de fondre en larmes »

« Venir ici, un an après cet atroce massacre, est profondément émouvant », a déclaré à Tel Aviv Solly Laniado, l’une des organisatrices de l’hommage. « Nous ne savons pas comment trouver les mots. Nous avons peur de fondre en larmes. »

Des milliers de personnes se sont rassemblées à Londres et à Paris pour « ne pas oublier » les victimes du 7 octobre, tandis que d’autres à travers le monde ont manifesté leur soutien aux Palestiniens à Gaza mais aussi au Liban.

Le Hamas a salué la « glorieuse » attaque du 7 octobre.

La guerre sur ces deux fronts s’accompagne d’une escalade entre Israël et l’Iran, allié du Hamas et du Hezbollah, qui a tiré mardi 200 missiles sur le territoire israélien, faisant craindre de nouvelles conflagrations au Moyen-Orient.

Dimanche, le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a menacé l’Iran de frappes similaires à celles visant Gaza et le Liban. Téhéran s’est dit “prêt” à riposter, selon l’agence Tasnim, citant une Source militaire.

Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a appelé samedi à la fin des « violences choquantes » et des « effusions de sang » à Gaza et au Liban.

« L’heure du cessez-le-feu est désormais venue », a déclaré dimanche le président français Emmanuel Macron à Benjamin Netanyahu.

« La nuit la plus violente »

Dimanche, Israël a annoncé « encercler » la région de Jabaliya, au nord de la bande de Gaza, affirmant que le Hamas y « reconstruisait ses forces », et y avait mené des frappes aériennes contre « des dizaines de cibles ».

Selon la Défense civile de Gaza, 17 personnes, dont neuf enfants, y sont mortes.

Au centre du territoire, à Deir al-Balah, au moins 26 personnes ont été tuées dans des frappes contre une mosquée et une école accueillant des personnes déplacées, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Au Liban, les intenses bombardements aériens israéliens sur la banlieue sud de Beyrouth terrorisent une nouvelle fois les habitants de la capitale.

«C’était la nuit la plus violente que nous ayons jamais connue. Il y a eu tellement de bombardements que cela a ressemblé à un tremblement de terre», a déclaré à l’AFP Mehdi Zaïter, 60 ans, commerçant de la banlieue sud de Beyrouth, où les destructions ont été énormes.

Après une campagne de frappes aériennes massives contre le Hezbollah, qui lui ont porté des coups très violents et fait des centaines de morts à travers le Liban, Israël a lancé le 30 septembre des opérations terrestres contre le mouvement islamiste dans le sud du pays, tout en poursuivant ses bombardements.

Israël a promis de combattre le puissant mouvement armé libanais jusqu’à la « victoire », afin de permettre le retour vers les régions frontalières des 60 000 habitants déplacés par les tirs incessants de roquettes.

Le Hezbollah a de son côté assuré avoir visé dimanche les forces israéliennes après une tentative d’infiltration dans la région de Blida, au sud du Liban, et revendiqué des tirs de roquettes contre des bases militaires dans le nord d’Israël.

La rentrée scolaire reportée au Liban

Depuis octobre 2023, plus de 2 000 personnes ont été tuées au Liban, dont plus d’un millier dans les bombardements israéliens depuis le 23 septembre, selon les autorités. Environ 1,2 million de personnes ont été déplacées.

Le gouvernement a annoncé dimanche que la rentrée scolaire de 1,25 million d’élèves, de la maternelle au lycée, serait reportée au 4 novembre, “face au danger qui menace” les élèves et les enseignants.

En Israël, l’attaque du 7 octobre a fait 1.205 morts, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels israéliens, parmi lesquels des otages morts ou tués en captivité dans la bande de Gaza.

Sur les 251 personnes enlevées, une centaine sont toujours otages à Gaza, dont 33 sont considérées comme mortes.

L’offensive israélienne lancée en représailles sur Gaza, où le Hamas a pris le pouvoir en 2007, a causé la mort de 41.870 personnes, selon le dernier rapport du ministère de la Santé du gouvernement Hamas, dont les données sont jugées fiables. par l’ONU.

 
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