le Royaume-Uni veut séduire les investisseurs

le Royaume-Uni veut séduire les investisseurs
le Royaume-Uni veut séduire les investisseurs

Le Premier ministre britannique Keir Starmer se prépare à passer à la vitesse supérieure dans ses efforts pour attirer des investissements étrangers essentiels afin d’atteindre les objectifs de croissance de son gouvernement.

Porté au pouvoir en juillet dernier au Royaume-Uni sur la base d’un programme ambitieux et fondé sur le changement, le Premier ministre britannique Keir Starmer s’apprête à passer la vitesse supérieure dans ses efforts pour attirer les investissements étrangers indispensables à la réalisation des objectifs de son gouvernement. objectifs de croissance.

À cette fin, Starmer, également leader du Parti travailliste, a convoqué une conférence de haut niveau à laquelle sont invités des représentants de plusieurs banques internationales aux côtés de multinationales opérant dans des secteurs allant de l’énergie à l’industrie manufacturière et au-delà. par l’intelligence artificielle.

L’objectif du conclave est de présenter les atouts, mais surtout les avantages que le Royaume-Uni, sous le parti travailliste, compte offrir aux investisseurs pour s’implanter dans un pays, autrefois classé comme première destination d’investissement en Europe avant d’être détrôné par la . . Les analystes de la City, le quartier financier de Londres, estiment que cette conférence arrive à point nommé, alors que le pays se trouve à un tournant décisif pour rompre avec un ralentissement économique qui n’a que trop duré.

La conférence sur l’investissement sera l’occasion pour le patron de Downing Street de clarifier, devant des poids lourds de l’économie mondiale, comment son gouvernement compte surmonter les difficultés qui ont freiné les investissements dans le pays ces dernières années, indiquent les analystes.

En juillet dernier, le Parti travailliste a réussi à mettre fin à 14 années de gouvernement conservateur, les électeurs offrant au parti une victoire éclatante aux élections législatives dans l’espoir de sortir le pays de sa léthargie économique. Le UK Capital Markets Industry Taskforce, un organisme influent de la City, a estimé dans un rapport récent que le Royaume-Uni a besoin de 100 milliards de livres sterling d’investissements étrangers par an pour augmenter la croissance de son PIB à 3 %.

Ces investissements doivent être répartis dans les secteurs clés de l’activité économique du pays, notamment le logement, l’énergie et les infrastructures, a indiqué le groupe de travail. Toutefois, le groupe a souligné que pour atteindre cet objectif, le gouvernement doit mettre en place des mesures visant à rendre le pays plus attractif pour les investissements. Cela passe notamment par des mesures susceptibles de restaurer la confiance des investisseurs. Une confiance qui semble pour le moins ébranlée par l’incertitude qui plane à l’approche de la présentation du premier budget du gouvernement travailliste, le 30 de ce mois.

La ministre des Finances, Rachel Reeves, avait suggéré que le budget devra inclure des décisions « douloureuses », notamment en matière fiscale. Un climat d’attentisme s’installe dans le pays face à cette échéance. Un rapport publié en septembre dernier montrait que plusieurs entreprises avaient suspendu leurs projets d’expansion en attendant le budget.

Par ailleurs, les investisseurs ne cachent pas leur inquiétude face au message « pas très optimiste » du gouvernement concernant la situation économique héritée des travaillistes du précédent gouvernement conservateur.

Les dirigeants de la City avaient tiré la sonnette d’alarme sur les risques que ce discours « pessimiste » fait peser sur l’image du Royaume-Uni auprès des investisseurs. Un avertissement que les travaillistes semblent avoir entendu. La preuve en est le changement de ton constaté lors de la conférence annuelle qui s’est tenue récemment à Liverpool. Starmer et son chancelier de l’Échiquier ont profité de cette occasion pour tenter d’apaiser les inquiétudes, soulignant que le Royaume-Uni, avec sa puissance financière et économique, est capable de réussir son défi de renouveau et de décollage économique.

Sami Nemli avec les agences / Les Inspirations ECO


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