XALIMANEWS-Alors que le changement climatique frappe gravement le continent africain, menaçant sa sécurité alimentaire, les scientifiques ont pris des initiatives pour sauver des vies. Les explications contenues dans ce rapport faites par France 24.
Au Kenya, des scientifiques ont développé une nouvelle variété de haricot, résistante à la sécheresse et aux maladies, capable de s’adapter à des conditions climatiques variées.
Des graines de haricots conçues pour être intelligentes face au climat. Au Kenya, des scientifiques de plusieurs organisations développent des semences qui pourraient mieux résister aux changements climatiques du pays. « Batizemi yota » (à écouter par Étoile en swahili), il représente l’espoir d’un avenir durable. » Nous avons développé des variétés de haricots intelligentes face au climat, en utilisant des variétés tolérantes à la sécheresse et à la chaleur. Tout cela signifie que la variété doit pousser dans un laps de temps très court pour échapper à la sécheresse., a expliqué David Karanja, coordonnateur national, Céréales et légumineuses KALRO. Selon France 24, le paysage agricole du Kenya présente toute une série de défis, des basses terres arides aux hautes terres froides et sèches. Chacune avec ses exigences climatiques et uniques.
L’initiative des scientifiques travaille également avec les agriculteurs qui cultivent ses variétés résistantes pour accroître la popularité de ces semences. « Je peux récolter 9 à 12 sacs sur un hectare de terrain, contrairement à d’autres variétés pour lesquelles je n’obtiendrais que 5 à 7 sacs. La différence est considérable », témoigne Benson Gitonga, agriculteur. Selon les médias français, les deux tiers des semences plantées dans les fermes kenyanes proviennent des filières officielles. Le gouvernement a préconisé l’utilisation de semences sous licence pour garantir la qualité et atténuer la propagation des ravageurs et des maladies transmises par les semences. Cependant, les réglementations strictes du gouvernement sur le commerce des semences ont suscité des critiques de la part de groupes environnementaux, tels que Greenpeace Afrique.
