Au moins 11 personnes ont été exécutées par pendaison au cours de cette semaine sur le sol irakien, après leur condamnation pour appartenance présumée à l’organisation jihadiste de l’État islamique (EI) sur la base de la législation antiterroriste, ont annoncé hier mercredi deux responsables irakiens des services de sécurité et de santé. les autorités.
De son côté, l’ONG de défense des droits de l’homme Amnesty International a fait état de l’assassinat, lundi dernier, de 13 hommes “condamnés sur la base d’accusations de terrorisme trop vagues”, selon un communiqué rendu public mercredi.
Selon la justice irakienne, le « terrorisme », mais aussi les homicides volontaires, voire le trafic de drogue, peuvent entraîner la peine de mort par pendaison pour leurs auteurs. Les décrets autorisant les tueries sont signés par le chef de l’Etat irakien.
Une autorité sécuritaire de la province de Dhi Qar, située dans le sud du territoire irakien, a confirmé « l’exécution de la peine de mort de 11 terroristes de l’organisation Daesh (acronyme en arabe du groupe EI) dans la prison de Nassiriya ».
Un responsable des autorités médicales de la même province, dont le service reçoit les dépouilles, a accusé réception des « corps de 11 condamnés exécutés lundi ».
