LE SORT CONCERNANT DE MOHAMED BAZOUM – .

LE SORT CONCERNANT DE MOHAMED BAZOUM – .
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(SénéPlus) – Neuf mois après le coup d’État militaire du 26 juillet 2023 au Niger, le président démocratiquement élu Mohamed Bazoum reste toujours l’otage de la junte dirigée par le général Tiani, révèle une enquête publiée mercredi 24 avril 2024 dans Le Figaro. Malgré les condamnations internationales et les efforts de sa famille et de ses avocats pour le faire libérer, sa détention arbitraire semble désormais acceptée par la communauté internationale.

Selon les informations recueillies par le journal français auprès des proches du président nigérien, Mohamed Bazoum et son épouse sont détenus dans des conditions précaires dans une aile de la résidence présidentielle. Privés de liberté et de moyens de communication, ils ne sont autorisés qu’à recevoir de brèves visites médicales. Pire, la junte les accuse depuis octobre de fausse tentative d’évasion, révélant, selon les proches du couple présidentiel, « leur volonté de les salir un peu plus ».

Autre inquiétude : l’arrivée récente de soldats russes soupçonnés d’espionnage et le rapprochement croissant entre la junte et Moscou. “C’est la preuve que la France n’est pas le seul pays rejeté par les putschistes”, estime un économiste togolais cité par l’enquête, soulignant “le vent de rejet des nations occidentales” qui souffle sur le Sahel. Le 10 mai, Mohamed Bazoum pourrait même être condamné lors d’un procès politique orchestré par la junte.

Malgré les appels répétés de la CEDEAO pour sa libération et la décision de sa Cour de justice l’ordonnant, la junte nigérienne fait la sourde oreille. Pire, l’organisation régionale africaine a levé fin février certaines de ses sanctions contre le Niger. « On ne peut pas compter sur eux », déplore un ancien ministre ivoirien, accusant « les organisations internationales d’abandonner Mohamed Bazoum ».

Seules sa famille et les avocats qu’elle a mobilisés, parmi lesquels des personnalités comme Reed Brody, continuent de se battre légalement. Mais après 9 mois de détention arbitraire, le sort du président nigérien démocratiquement élu semble avoir été oublié par la communauté internationale.

 
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