Bombardements israéliens et combats avec le Hamas à Gaza

Bombardements israéliens et combats avec le Hamas à Gaza
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Israël a bombardé jeudi plusieurs zones de la bande de Gaza, comme la ville de Rafah où l’armée se prépare à une opération terrestre dans sa guerre contre le Hamas. Ceci malgré les avertissements de la communauté internationale, notamment de l’allié américain.

Le mouvement islamiste palestinien a diffusé mercredi une vidéo montrant l’un des otages enlevés lors de l’attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien, le 7 octobre, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza.

L’armée israélienne a indiqué jeudi matin que ses avions avaient frappé la veille “30 cibles du Hamas” dans la bande de Gaza, dont des bâtiments où étaient stockées des armes, et tué plusieurs combattants du mouvement islamiste.

Un avion a “éliminé une cellule de tireurs embusqués” dans la zone du camp de réfugiés de Nusseirat, au centre de la bande de Gaza, a-t-elle ajouté. Des combats entre forces israéliennes et combattants palestiniens ont eu lieu au nord de ce camp, selon des témoins.

Des correspondants et témoins de l’AFP ont également fait état de tirs d’artillerie et de frappes aériennes sur le quartier de Zeitoun, au sud de la ville de Gaza, dans la nuit. Des frappes aériennes ont également touché la ville de Rafah, à l’extrême sud du territoire.

“C’est allé trop loin”

Les habitants de cette ville tentaient jeudi matin de récupérer des objets dans les décombres des bâtiments détruits.

« Assez de destruction, assez de guerre. Assez de sang versé d’enfants, de femmes, de personnes âgées et de civils non armés (…) c’est allé trop loin (…) Laissons le peuple vivre », déclare Samir Daban, au milieu des décombres.

De nombreuses capitales étrangères, dont Washington, sont particulièrement préoccupées par les préparatifs en cours d’une offensive terrestre sur Rafah.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu assure depuis des semaines que cette ville, où vivent un million et demi d’habitants, dont une majorité de déplacés, est le dernier bastion du Hamas.

Le porte-parole du gouvernement israélien, David Mencer, a déclaré mercredi qu’Israël faisait des progrès dans cette opération, précisant que « quatre bataillons » du Hamas étaient toujours à Rafah.

Déplacement de civils

Selon des responsables égyptiens, cités par le Wall Street Journal, Israël s’apprête à déplacer des civils de Rafah vers la ville voisine de Khan Younes, notamment, où il envisage d’installer des abris et des centres de distribution de nourriture.

L’évacuation des civils gazaouis durerait deux à trois semaines et se ferait notamment en coordination avec les Etats-Unis, l’Egypte et d’autres pays arabes, selon ces responsables.

Washington veut des « réponses »

La Maison Blanche a exigé mercredi des « réponses » des autorités israéliennes après la découverte de charniers dans les deux principaux hôpitaux de la bande de Gaza, dont celui de Nasser à Khan Younes.

La Défense civile de Gaza a indiqué avoir exhumé depuis samedi 340 corps de personnes tuées et enterrées selon elle par les forces israéliennes dans des fosses communes de l’hôpital Nasser.

L’armée israélienne a qualifié ces allégations de « sans fondement » et a déclaré qu’elle avait déterré, puis réenterré, des corps parce qu’elle recherchait les cadavres d’otages.

L’un des objectifs affichés de M. Netanyahu dans la guerre à Gaza est de ramener les otages, dont les familles et les proches se rassemblent régulièrement pour tenter de faire pression sur leur gouvernement afin d’obtenir leur libération.

“Rapporte les”

Le Hamas a diffusé mercredi sur sa chaîne Telegram une vidéo d’un otage kidnappé lors du festival de musique Nova. S’exprimant probablement sous la contrainte, Hersh Goldberg-Polin, un Israélo-Américain de 23 ans, accuse le Premier ministre israélien et les membres de son gouvernement d’avoir « abandonné » les otages.

Mercredi soir à Jérusalem, des dizaines de manifestants se sont rassemblés devant la résidence de M. Netanyahu avec des pancartes indiquant : « Ramenez-les chez eux ». Les dirigeants de 18 pays, dont les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne, ont également appelé dans un texte commun à « la libération immédiate de tous les otages détenus par le Hamas à Gaza ».

Alors que la bande de Gaza fait face à une situation humanitaire dramatique, avec une population menacée de famine, selon l’ONU, l’armée jordanienne a annoncé jeudi que des avions américains, allemands, britanniques, jordaniens et égyptiens avaient largué de l’aide en parachute au-dessus du nord de la bande de Gaza. qui ont lieu depuis des semaines.

Grèves au Liban

La guerre à Gaza a exacerbé les violences dans la région, notamment à la frontière libano-israélienne, où Israël et le puissant mouvement Hezbollah, allié du Hamas, échangent des tirs quotidiens depuis le 7 octobre.

L’armée israélienne a annoncé mercredi avoir frappé 40 cibles du Hezbollah dans le sud du Liban et tué la moitié de ses commandants dans ce secteur. Une Source du mouvement pro-Iran a rejeté jeudi les allégations « fausses ».

L’agence officielle libanaise et une Source du Hezbollah ont également fait état d’une frappe de drone jeudi matin contre un camion dans l’est du Liban, faisant un blessé, attribuant l’attaque à Israël.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats/afp

 
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