30 ans après, la mémoire fragile des troupes françaises à Berlin

30 ans après, la mémoire fragile des troupes françaises à Berlin
30 ans après, la mémoire fragile des troupes françaises à Berlin

GRANDE HISTOIRE – Au lendemain de la chute du mur, le 28 septembre 1994, le commandement français abandonne la ville de la guerre froide avec ses alliés occidentaux.

Burkhard Schmelz est de confession catholique mais l’aumônier de la Bundeswehr assure le salut de toutes les âmes ainsi que la conservation de l’église Saint-Louis des Français, dont il a hérité de la charge au sein de la caserne Julius Leber à Berlin. Une chapelle étincelante dans une armée au bord de la disette : l’homme de foi feint d’ignorer ce paradoxe. « De temps en temps, il y a des militaires qui viennent ici, allument une bougie et profitent d’un repos, le temps d’une rencontre avec Dieu : dans un monde de plus en plus turbulent, c’est important »souligne Burkhard Schmelz, qui y a célébré un baptême il y a deux semaines.

La caserne Julius Leber à Berlin s’appelait Napoléon en 1952
Alamy Photo via Reuters

Le lieu de culte a été érigé en 1952 par le ministère de l’Instruction publique, pour le compte de l’armée française d’occupation à Berlin. Le mur intérieur de la façade ouest est recouvert de vitraux représentant des scènes de la Bible. Côté Est, les douze stations du Christ. La caserne s’appelait Napoléon. L’Église incarne le souvenir le plus vif…

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