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Amputée des jambes et des avant-bras à l’adolescence après une méningite, la brillante escrimeuse italienne de 27 ans milite également en faveur de l’inclusion et de la vaccination. Elle participera aux compétitions paralympiques mercredi.
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Escrime au Grand Palais : l’affiche a été l’un des succès des JO de Paris, touchant le public en plein cœur. La version paralympique fait également mouche. Pratiqué en fauteuil roulant, fermement maintenu au sol par un dispositif de fixation, en proximité (la distance entre les combattants est déterminée par celui qui a le bras le plus court), ce parasport est un crépitement d’attaques, de feintes, d’évitements dans un quasi-corps à corps. L’Italienne Beatrice Vio, avec son style, son tempérament et sa trajectoire, a de quoi alimenter le feu d’artifice.
La manière dont « Bebe » a conclu sa victoire à Rio en 2016 est emblématique : elle jette son masque d’un mouvement d’épaule, puis son visage juvénile apparaît, ruisselant de sueur et de larmes de joie, son regard bleu est extatique, elle hurle, avant un immense sourire éperdu. Un sursaut de vie et un triomphe XXL. Ses assauts courent aussi sur la vivacité, palpable : elle bondit ou esquive en un éclair mais touche comme une guêpe, fine et fulgurante. En face, l’adversité semble souvent éteinte, blafarde. Mais ce que l’on sait d’elle
