Responsable du manque de munitions face à l’agresseur russe, l’opposition conservatrice à l’administration Biden tente de se démêler d’une contradiction insoluble : ne pas abandonner Kiev tout en obéissant servilement à son candidat à la présidentielle Donald Trump, lui-même aligné sur le président russe Vladimir Poutine. .
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Correspondant aux États-Unis
Par Maurin PicardPublié le 16/04/2024 à 18h40
Temps de lecture : 4 min
Correspondant à New York
MIke Johnson est un homme seul. Président de la Chambre des représentants élu par la majorité républicaine en octobre, après quatre tours de scrutin, il a dû sa nomination au soutien de la frange ultraradicale du GOP (Grand Old Party, conservateur). Cette même frange de gens éclairés, isolationnistes et pro-russes, menace aujourd’hui de précipiter son éviction du perchoir. Mike Johnson, à leurs yeux, s’apprête à faire l’irréparable : ressusciter l’aide militaire à l’Ukraine, qu’ils veulent, comme leur champion Donald Trump, gratuitement.
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