Un cargo battant pavillon bangladais et ses 23 membres d’équipage ont finalement été libérés dimanche par des pirates somaliens après que les propriétaires du navire ont payé une rançon, selon la compagnie maritime. Un mois plus tôt, le MV Abdullah, qui transportait environ 55 000 tonnes de charbon du Mozambique vers les Émirats arabes unis, avait été arraisonné par un groupe de plusieurs dizaines de pirates à environ 1 000 km des côtes somaliennes.
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Ce détournement est intervenu alors que la pression internationale contre la piraterie dans l’océan Indien s’est atténuée, de nombreux navires de guerre qui surveillaient la zone ayant été réaffectés à la mer Rouge pour contrer les attaques des rebelles yéménites Houthis sur le trafic maritime. . “Nous avons trouvé un accord avec les pirates”, a déclaré Mizanul Islam de la compagnie SR Shipping, propriété du groupe bangladais KSRM.
“Je ne peux pas vous en dire plus sur l’argent”, mais “tous les membres de l’équipage sont sains et saufs”, a-t-il ajouté. En mars, des commandos indiens ont pris d’assaut le navire maltais MV Ruen, détenu par des pirates somaliens depuis décembre 2023. Il s’agissait du premier acte de piraterie réussi au large des côtes somaliennes depuis 2017. Les 17 membres d’équipage du navire, neuf Birmans, sept Bulgares et un Angolais a été sauvé sain et sauf et les 35 pirates ont été emmenés à Bombay, en Inde, pour y être jugés.
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Les actes de piraterie au large de la Somalie ont atteint leur apogée en 2011, avec des attaques menées jusqu’à 3 655 km des côtes au milieu de l’océan Indien, avant de diminuer drastiquement ces dernières années grâce aux navires de guerre déployés par plusieurs pays et aux forces armées. gardes embarqués par les compagnies maritimes.
Par Le360 Afrique (avec MAP)
14/04/2024 à 10h58
