Pourquoi la frégate Louise Marie n’est-elle pas encore en mer Rouge ? – .

Pourquoi la frégate Louise Marie n’est-elle pas encore en mer Rouge ? – .
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« La frégate Louise-Marie et son équipage (de quelque 170 marins) prolongeront leur formation préparatoire pour une durée encore indéterminée. Actuellement, la frégate poursuit sa route en Méditerranée. La traversée du canal de Suez initialement prévue ce vendredi 12 avril (en direction de la mer Rouge, ndlr) est reportée», a annoncé l’état-major de l’armée dans un communiqué adressé à l’agence Belga.

« Le capitaine (une femme, le commandant Helena Vande Gaer) et l’état-major ont décidé de prolonger la période d’entraînement de la frégate après plusieurs entraînements et tests techniques qui n’ont donné aucun résultat. entière satisfaction. Les manquements identifiés sont actuellement en cours d’analyse et des mesures correctives seront prises en vue du déploiement de la frégate dans sa zone d’opération”, ajoute le texte.

“Pour des raisons évidentes de sécurité opérationnelle, nous ne communiquerons pas davantage de détails”, poursuit la Défense.

« La sécurité et la préparation de notre personnel et de nos capacités sont essentielles. Ils ne peuvent souffrir d’aucun compromis », conclut le texte.

Le Louise-Marie (surnommé familièrement LoMa par les marins), a appareillé le 10 mars de Zeebrugge pour une mission de plusieurs mois en mer Rouge et dans le détroit d’Ormuz, qui sépare l’Iran des Émirats arabes unis (EAU) et du Sultanat. d’Oman, dans le cadre de deux opérations européennes distinctes.

Cette frégate, que le ministère de la Défense présente comme « un navire polyvalent pouvant être déployé dans des contextes très variés comme la lutte contre la piraterie, la protection des navires marchands ou la participation à une flottille dans un contexte plus défavorable », doit diviser son déploiement entre les opérations Agénor et Aspides, cette dernière lancée le 19 février par l’Union européenne pour garantir la liberté de navigation en mer Rouge.

Un stage « de quelques semaines » en Méditerranée était prévu. Mais la frégate, l’un des deux navires de ce type de la Marine, doit ensuite se rendre en mer Rouge et participer à Aspides, une mission « défensive », assurant la protection des navires commerciaux.

La Belgique en mer Rouge face aux Houthis : « Cela ressemble à une blague belge »

En mer Rouge, artère essentielle du commerce international, les rebelles houthis yéménites mènent depuis novembre dernier une campagne de frappes de drones et de missiles contre les navires qui y transitent, prétendant agir en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza, où Israël est présent. en guerre avec le mouvement islamiste Hamas depuis le 7 octobre.

Le LoMa doit ensuite être affecté à la Task Force Agénor, pilier maritime de l’opération « European Maritime Awareness in the Détroit d’Ormuz » (EMASoH, en français Mission européenne de surveillance maritime dans le détroit d’Ormuz),

L’EMASoH a été créée début 2020 pour garantir la liberté de navigation et désamorcer la situation dans le golfe Persique et autour du détroit d’Ormuz, par où transite un cinquième de la production mondiale de pétrole. La mission a été lancée à l’initiative de la France, mais fait partie d’une coalition européenne de neuf pays (Belgique, Danemark, France, Allemagne, Grèce, Italie, Pays-Bas, Norvège et Portugal).

Les tensions se sont accrues ces derniers jours, à la suite d’une attaque meurtrière le 1er avril contre le consulat iranien à Damas, la capitale syrienne, et imputée à Israël.

L’Iran a saisi samedi un porte-conteneurs près du détroit d’Ormuz, l’une des voies maritimes les plus utilisées par la marine marchande. Les autorités iraniennes n’ont toutefois pas indiqué si cette opération était liée à leurs récentes menaces de représailles après l’attaque meurtrière contre leur consulat à Damas.

Les États-Unis ont annoncé vendredi qu’ils envoyaient des renforts au Moyen-Orient alors qu’Israël est en alerte face à une éventuelle attaque iranienne.

Pour cette mission, les systèmes de visée, de détection et de tir existants à bord du Louise-Marie “ont été optimisés” pour la lutte contre les drones et élargissent le spectre des moyens dont dispose la frégate, selon la Défense. Le site spécialisé À l’Avant-Garde a, sur la base de photos, déterminé qu’il s’agit d’un assemblage de mitrailleuses Minigun M134D de type Gatling (c’est à dire équipées de six canons rotatifs) d’un calibre de 7,62x51mm et capables d’atteindre une cadence de tir entre 2 000 et 6 000 coups par minute.

 
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