Les émissaires d’Israël et du Hamas ont rencontré dimanche dernier au Caire ceux de l’Egypte, du Qatar et des Etats-Unis pour une énième tentative de négociation indirecte en vue de trouver un accord de trêve dans la bande de Gaza après six mois de guerre.
Jusqu’à présent, les protagonistes n’avaient pas répondu clairement à leur proposition d’accord prévoyant la libération des otages israéliens détenus à Gaza en échange de détenus palestiniens, accompagnée d’une augmentation de l’aide humanitaire.
Israël s’oppose à un cessez-le-feu permanent et à un retrait complet de ses forces armées de la bande de Gaza, le Premier ministre Benjamin Netanyahu se disant déterminé à lancer une offensive terrestre à Rafah, à l’extrême sud du territoire. Palestinien, qu’il présente comme le dernier grand bastion du Hamas, au pouvoir depuis 2007 dans la bande de Gaza.
Samedi, M. Netanyahu a accusé le Hamas d’être “le seul obstacle” à un accord qui pourrait “permettre la libération des otages”, citant notamment comme principal point de désaccord “la fin de la guerre et le retrait de l’armée”. Israéliens de la bande de Gaza», réclame le mouvement islamiste.
« Le gouvernement et les forces de sécurité sont unis dans leur opposition à ces demandes infondées », a-t-il déclaré dans un communiqué.