Après un mois de Ramadan, ponctué de jeûne et de profondes réflexions spirituelles, le moment est venu d’affronter une nouvelle phase, celle de revoir et de redéfinir nos habitudes alimentaires.
Le jeûne du Ramadan, loin d’être simplement une abstinence de nourriture et de boisson pendant la journée, constitue une véritable purification de l’organisme, touchant chaque organe, tissu et cellule. Maintenant que ce mois béni touche à sa fin, il est crucial de s’engager dans un programme nutritionnel bien pensé pour pérenniser les bienfaits acquis.
En effet, le mois de Ramadan représente un véritable bouleversement dans nos habitudes quotidiennes. Elle marque une période de réflexion, de prière et de renouveau spirituel. Le retour à une routine normale peut donc être un défi de taille pour beaucoup d’entre nous.
L’Aïd Al-Fitr, qui marque la fin du Ramadan, est une période de transition délicate. Après un mois de jeûne, le corps doit être traité avec prudence pour éviter les troubles digestifs et autres désagréments. Les experts en nutrition conseillent donc une reprise progressive de l’alimentation, en privilégiant les petites portions et la diversité mesurée des repas.
Par ailleurs, il n’est pas rare de constater une tendance à manger trop vite, tant au niveau de la diversité des aliments consommés au cours d’un même repas que des quantités ingérées.
Dans ce contexte, les nutritionnistes soulignent l’importance de la discipline pour préserver les bienfaits obtenus pendant le Ramadan. Ils recommandent donc de revenir progressivement à une alimentation équilibrée, en évitant les excès, notamment pendant la fête de l’Aïd et les jours qui suivent.
Cette approche recommande de manger les repas principaux en petites quantités, réparties uniformément tout au long de la journée. Cette précaution est particulièrement cruciale pour ceux qui souffrent de troubles gastro-intestinaux, comme le syndrome du côlon irritable.
Pour ceux qui ont succombé aux excès lors de l’Aïd Al Fitr, il est recommandé d’envisager de reprendre le jeûne un à deux jours par semaine. Cette pratique peut aider à éliminer les excès de poids qui culminent pendant le mois sacré, à condition que l’alimentation reste équilibrée, axée sur les aliments naturels. De plus, il est fortement déconseillé d’éviter les repas rapides et les aliments transformés, favorisant ainsi une transition en douceur vers des habitudes alimentaires saines et durables.
